Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

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Tiffany Schneuwly : Requiem d’un soupir

Requiem d’un soupir de Tiffany Schneuwly    3,5/5 (23-01-2013)

 

Requiem d’un soupir (190 pages) est paru aux Editions Val Sombre le 31 décembre 2011. Une page Facebook lui est consacrée. 

Un grand merci à l’auteure pour le gentil mot laissé en dédicace.

 

 

 

L’histoire (éditeur) :

 

Une inspiration…une expiration…un soupir…
La vie de Mercedes se résume à cela. A 19 ans, elle souffre d’un asthme sévère et ne peut profiter de sa vie comme elle le souhaite.
Voyant qu’elle passe à côté de toutes les expériences qu’elle devrait vivre durant son adolescence, une étrange petite fille va venir à sa rencontre afin de lui apprendre à profiter de sa vie.

L’asthme est une maladie commune, mais pas moins grave pour autant. Découvrez l’histoire d’une jeune fille qui se bat pour survivre, pour soupirer son requiem…

 

Mon avis :

 

Mercedes, la protagoniste, serait une jeune fille de 19 ans ordinaire (en dernière année au collège (l’année du bac), des copines, des fous rire...), s’il n’y avait pas cette maladie qui lui colle à la peau. L’asthme, qui l’a obligé à grandir trop vite, l’empêche de vivre sereinement sa vie d’adolescente depuis 5 ans. Elle se contraint à s’isoler, préférant s’exclure des autres élèves et des éventuels amours (pourtant communs à cet âge-là). Mercedes a tant peur de déranger, d’imposer les contraintes de sa  maladie qu’elle choisit la solitude et affirme sans cesse que tout va bien même lorsqu’elle est au plus mal.

 

Requiem d’un soupir nous plonge dès les premières pages dans le quotidien difficile de Mercedes. L’auteure donne le ton en ouvrant son récit par le retour des urgences de la jeune fille, suite à une crise d’asthme grave en plein séance de shoppings avec ses amies. Tiffany Schneuwly choisit d’aborder la maladie de façon grave sans pour autant manquer d’évoquer la banalité d’une vie d’adolescente : études, rencontres, amitiés, amours… Elle apporte également une toute fine touche de mystère avec les multiples apparitions d’une étrange gamine de 8 ans qui,  par un jeu de questionnements arrive à  lui faire prendre conscience de l’état de sa vie actuelle et ce dont elle passe à côté.  L’histoire permet de réaliser la gravité de l’asthme, qui est parfois trop facilement reléguée au rang de maladie banale.

Tiffany Schneuwly met en avant les difficultés (sociales, scolaires et autres) qui peuvent exister et tend à faire réfléchir sur la manière de percevoir les malades. C’est écrit de façon assez juste, sans trop de précisions médicales, avec une intrigue d’avantage placée sous les thèmes des peurs et des doutes constants (accentué par le choix du point de vue interne).

 

J’ai passé un bon moment avec ce petit livre, et plus particulièrement apprécié l’amitié et l’amour qui s’en dégagent. L’histoire est pleine d’émotion, même si j’ai trouvé que le style (très élémentaire) manquait d’intensité. C’est dommage… Ecrit avec simplicité, Requiem d’un soupir est un roman émouvant (impossible de ne pas être touché par tant de souffrance), qui prône la tolérance sans aucune leçon moralisatrice. Un texte qui je pense devrait d’avantage toucher et intéresser les jeunes lecteurs.

 

À noter : Une partie des gains relatifs à la vente de cet ouvrage sera reversée à la Ligue Pulmonaire Fribourgeoise.

 

 

Lecture partagée avec Stéphanie du blog Au rendez-vous Littéraire.



28/01/2013
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