Robert Kirkman et Jay Bonansinga : The Walking Dead 2 : La route de Woodbury
The Walking Dead 2 : La route de Woodbury de Robert Kirkman et Jay Bonansinga 5/5 (03-03-3013)
La route de Woodbury (320 pages) est le tome deux de The Walking Dead, roman inédit, paru le 17 octobre 2012 aux Editions Le Livre de Poche.
Mon avis sur le tome 1 : The Walking Dead 1, l’ascension du gouverneur
L’histoire (éditeur) :
Quand l'invasion zombie a dressé les vivants contre les morts, Lilly Caul a fui la banlieue d'Atlanta. D'abris de fortune en campements improvisés, elle essaie à présent de survivre. Mais les zombies sont de plus en plus nombreux, et leur appétit pour la chair est sans limites. Terrorisée, Lilly trouve refuge dans une ville fortifiée connue sous le nom de Woodbury. De prime abord, c'est un parfait havre de paix : les habitants troquent de la nourriture contre des services, les barricades sont solides et le mystérieux leader qu'on appelle Philip Blake veille sur les citoyens. Pourtant, Lilly commence à douter : Blake veut qu'on l'appelle le Gouverneur, et ses idées sur la loi et la justice sont ... déviantes. Avec une bande de rebelles, elle ouvre la boite de Pandore et défie le Gouverneur. La route de Woodbury se transforme alors en autoroute pour l'enfer.
Mon avis :
Avis aux fans : ce deuxième volet romanesque de la série éponyme, est tout aussi bon, voir même meilleur que le précédent.
L’intrigue commence avec un nouveau personnage. On suit Lilly Caul, une jeune femme qui a rejoint un groupe de survivants avec Josh Lee Hamilton, armoire à glace afro-américain d’une incroyable gentillesse (un peu à la John Coffey de La ligne verte), dont elle partage son quotidien. L’épidémie a commencé il y a maintenant près de trois mois et ceux qui n’ont pas été touchés essayent de survivre. Le campement dirigé par un père de famille nommé Chad Bingham s’installe dans les champs de Géorgie où ils tentent tant bien que mal de s’organiser malgré le froid et la peur. Début novembre, alors que les hommes partent chercher du bois en forêt, une horde de zombies attaque ceux restés sur place, principalement femmes et enfants. L’attaque se passe très mal et Chad tient Lilly pour responsable de la tragédie. Josh et Lilly, exclus du clan, se retrouvent, accompagnés de Bob (ancien infirmer, charmant mais trop porté sur la bouteille), de Megan et Scott (deux jeunes paumés), à nouveau les routes jusqu’à leur nouvelle et dernière halte. Bienvenue à Woodbury !
L’histoire commence doucement et apparaît un peu lente au début. Mais lorsque Lilly et ses compagnons reprennent la route, les choses s’accélèrent. L’arrivée dans cette deuxième partie est super captivante et incroyablement palpitante. Retrouver le Gouverneur (enfin !), Woodbury et son arène est vraiment génial.
Les personnalités se dessinent et on en découvre d’avantage sur ce Gouverneur. Philip Blake est un personnage très important dans la série. On en apprend ici encore beaucoup sur la complexité de ce personnage (son état d’esprit et comment il en est arrivé à ce stade de cruauté). Je pense vraiment que La route de Woodbury gagne en développement de ses personnages. Ils sont plus travaillés et leur portrait, tout comme leurs réactions, donnent une certaine crédibilité dans l’intrigue. Lilly est un personnage qui ne paye pas de mine (une gentille fille apeurée, un sac de nerfs qui a un mal fou avec ses sentiments), mais face à toutes les épreuves qu’elle rencontre, elle commence à prendre un peu plus d’assurance. C’est un personnage intéressant (féminin en plus !) que j’ai aimé suivre et dont il me tarde de savoir ce qu’elle va devenir.
Le style est toujours aussi imagé. Les scènes comme les décors sont décrits (sans y passer des pages) avec un formidable réalisme. C’est parfois violent et très gore mais on ne peut en attendre moins en lisant des histoires de zombies. Le tout est parfaitement mis en scène. Il y a beaucoup de dialogues et d’action, qui en font un roman encore très rythmé. Impossible de s’ennuyer ! A côté de cela, il y a une tension qui est sans cesse palpable, qu’elle soit liée aux zombies ou aux autres hommes. Dans cette situation de crise et de terreur, on ne sait plus bien qui est le pire monstre.
Bref, encore un très bon travail d'équipe de la part de Robert Kirkman et Jay Bonansinga. J’espère que la suite ne va pas trop traîner à arriver car je suis impatiente de savoir comment tout cela va évoluer. Parallèlement, je n’ai pas pu m’empêcher de commencer la série des comics.
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