Neil Gaiman : American gods
American gods de Neil Gaiman 3/5 (13-11-2017)
American gods (692 pages), sorti en 2002 aux Editions Au Diable Vauvert, puis plusiers en version poche aux Editions J’ai lu, vient de ressortir ce 18 octobre 2017 chez Au diable Vauvert dans une version illustrée et relié magnifique (672 pages).
L’histoire (éditeur) :
Dans le vol qui l'emmène à l'enterrement de sa femme tant aimée, Ombre rencontre Voyageur, un intrigant personnage. Dieu antique, comme le suggèrent ses énigmes, fou, ou bien simple arnaqueur ? Et en quoi consiste réellement le travail qu'il lui propose ? En acceptant finalement d'entrer à son service, Ombre va se retrouver plongé au sein d'un conflit qui le dépasse : celui qui oppose héros mythologiques de l'ancien monde et nouvelles idoles profanes de l'Amérique. Mais comment savoir qui tire réellement les ficelles : ces entités légendaires saxonnes issues de l'aube des temps, ou les puissances du consumérisme et de la technologie ? A moins que ce ne soit ce mystérieux M. Monde...
Mon avis :
Me voilà bien embêtée pour écrire mon billet concernant le mythique American Gods….
J’étais vraiment très enthousiaste à l’idée de lire ce célébrissime titre de Neil Gaiman (dont la récente sortie de l’adaptions en série TV avait encore plus attisé ma curiste) d’autant que l’occasion de le découvrir dans sa version reliée et illustrée m’était proposée.
Mais voilà, j’ai trouvé ça d’un complexe… Si seulement il ne faisait que 300 pages, je ne dis pas… mais là on dépasse joyeusement les 600.
J’ai tenu le coup ceci dit, je me suis accrochée. Et, petit à petit j’en suis venue à bout. Bon, ça n’a pas été un calvaire non plus (sans quoi je n’en parlerai sans doute pas et j’aurais fini par le reposer avant la dernière page !). Je tenais aussi à faire honneur au fantastique travail de recherche de l’auteur (et de mise en scène), savoir ce qu’il allait advenir d’Ombre et comprendre où tout ceci allait mener (et enfin vivre cet affrontement final).
J’ai apprécié le style de Neil Gaiman (simple, direct et familier), découvrir toute les petites histoires qui composent l’histoire (et qui, à chaque fois, on réussit à relancer mon intérêt et donner du rythme à l’ensemble), la métaphore de la culture américaine construite par un peuple pluriel issu de diverses origines mais mise ne branle par la perte de croyance, la consommation de masse et les nouvelles technologies. C’est très intéressant.
En vérité, je pense que (pour ma part) ce road-movie ne peut véritablement être apprécié à sa juste valeur après (au moins) une seconde lecture posée et accompagnée de diverses recherches sur toutes ces Mythologies, Divinités (irlandaise, hindous, africaines, nordiques…). C’est tellement foisonnant et riche que je me suis souvent sentie perdue et dépassée.
Quant au livre lui-même, cette nouvelle version est très très très très belle !!!! Sous sa jaquette se cache un livre relié magnifique dont les illustrations de Daniel Egnéus accompagnent à merveille le texte. Je suis très contente d’avoir eu l’occasion de découvrir American Gods dans cette édition de belle qualité. Même si je ressors mitigée, j’ai malgré tout envie de m’y replonger plus tard pour découvrir véritablement toutes les ficelles de ce récit fourmillant de références.
Nul doute que cette nouvelle publication chez Au Diable Vauvert fera le plaisir des fans de l’œuvre et des amoureux de Neil Gaiman. Quant aux autres, c’est un beau cadeau à vous faire si vous souhaitez prendre connaissance et vous plonger dans ce roman lauréat des prix Hugo du meilleur roman en 2002, Nebula du meilleur roman en 2002, Locus du meilleur roman de fantasy en 2002, Bram Stoker du meilleur roman fantastique en 2002 et Bob-Morane du meilleur roman étranger en 2003.
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