Michel Bussi : Ne lâche pas ma main
Ne lâche pas ma main de Michel Bussi 4,75/5 (06-04-2013)
Publié le 7 mars 2013 aux Editions Presses de la cité, Ne lâche pas ma main (375 pages) est le huitième roman de Michel Bussi.
L’histoire (éditeur) :
Un couple amoureux dans les eaux turquoise de l'île de La Réunion. Farniente, palmiers, soleil.
Un cocktail parfait. Pourtant le rêve tourne au cauchemar.
Quand Liane disparaît de l'hôtel, son mari, Martial Bellion, devient le suspect n° 1. D'autant qu'il prend la fuite avec leur fille de six ans.
Barrages, hélicoptères... la course-poursuite est lancée au cœur de la population la plus métissée de la planète.
Et si cette chasse à l'homme, ponctuée de cadavres, dissimulait la plus redoutable des manipulations ?
Mon avis :
Ne lâche pas ma main est le genre de thriller qui vous balade. Et pas qu’un peu !
D’abord, Michel Bussi place sa trame dans un cadre idyllique, parfait pour des vacances de rêve en famille. Il nous fait parcourir l’île de la Réunion, croiser sa flore, sa population locale métissée, et profiter de son riche (et cocasse) vocabulaire créole. Ensuite et surtout, Michel Bussi nous conduit dans une intrigue qui est savamment construite.
La famille Bellion (Martial, Liane et leur fillette de six ans Josapha, dite Sofa) passe quelques jours de vacances sous le soleil de Saint Gilles. Vendredi 29 mars 2013, Liane disparaît mystérieusement de sa chambre d’hôtel. Martial affolé, fait venir la police locale qui note très rapidement toutes les preuves le mettant au premier plan des accusés (désordre alarmant dans leur chambre, taches de sang, empreintes et surtout les témoignages des membres du personnel). Voyant clairement que tout joue contre lui, qu’il n’a plus aucune chance de prouver son innocence, Martial prend la fuite avec Sofa. Le capitaine Aja Purvi et son sous-lieutenant Christos Konstantinov tentent de mettre la main sur ce meurtrier sans scrupule. La chasse à l’homme commence.
L’intrigue est parfaitement maitrisée. Ses rebondissements ne sont pas forcément nombreux mais arrivent à point nommé ne laissant aucun temps morts s’imposer.
L’écriture de Michel Bussi est plaisante. A travers la narration de plusieurs personnages (y compris la fillette), il mêle rythme, humour et tension. Les personnages qu’il a construits sont vraiment bien campés, avec une personnalité et une histoire propre (ma préférence allant pour le fameux Christos : mauvais humour, flegmatique mais surprenant à bien des égards). D’autre part, on pourrait se prendre d’affection pour Martial, ce père de famille livré à lui-même, mais la disparition (déjà supposée meurtre) de son épouse et les cadavres qu’il laisse derrière lui, donne une sensation de malaise le sachant seul avec sa fille (il devient peu à peu un mauvais père en plus d’être un assassin). Heureusement, le duo choc d’inspecteurs Aja et Christos va tout mettre en œuvre pour l’intercepter et ainsi mettre en avant la vérité. Car, la force de Ne lâche pas ma main, c’est de nous plonger dans une histoire qui n’est surement pas aussi simple que ça. Il ne faut jamais se fier aux apparences.
Ne lâche pas ma main est un excellent polar à ne pas rater !
Alors victime ou coupable ? Qui est le plus manipulée : lui, les flics ou vous ?
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