India Desjardins : Le journal d’Aurélie Laflamme 1, Extraterrestre…ou presque

Le journal d’Aurélie Laflamme 1 : Extraterrestre…ou presque de India Desjardins 4,5/5 (11-08-2012)

Le journal d’Aurélie Laflamme 1 : Extraterrestre…ou presque (248 pages), lecture conseillée à partir de 12 ans, a été publié le 7 octobre 2010 chez Michel Lafon.

L’histoire (éditeur) :

Lorsqu'on a quatorze ans, des neurones d'écureuil, une meilleure amie obsédée par les garçons et qu'on enchaîne les gaffes, la vie n'est pas facile tous les jours. Depuis le décès de son père, Aurélie Laflamme se demande d'où elle vient. Aurait-elle été oubliée sur terre par des extraterrestres ? Pour couronner le tout, sa mère semble avoir des poussées d'hormones. Cela aurait-il un lien avec Denis Beaulieu, le directeur de l'école, dont elle semble de plus en plus proche ? Pas question pour Aurélie de se laisser elle aussi ramollir le cerveau, Mais personne n'est à l'abri du coup de foudre... Au milieu de ce tourbillon, Aurélie ne désire qu'une chose : trouver sa place dans l'univers.

Mon avis :

Voilà une lecture jeunesse qui a le mérite de faire rire, et pas seulement les ados. J’ai passé un excellent moment avec Aurélie Laflamme. C’est tendre, émouvant, rigolo, pertinent et incroyablement addictif (il va vite falloir que je me trouve les autres volumes).

Pour vous situer ce livre : c’est tout simplement le journal intime d’une gamine de 14 avec tout ce que cela implique. On y trouve beaucoup de lamentations (forcément quand votre mère vous puni de visionnage du dernier épisode de la série TV Les Frères Scott, c’est (presque) la fin du monde), de questionnements (se sentir différente n’est pas un signe d’être en fait une extraterrestre ?), des premiers amours, des engueulades entre sœurs, des réconciliations entre copines, des bourdes, beaucoup de bourdes (comme un tampon qui devient une flûte portative miniature), mais aussi des peines (Aurélie a perdu son papa il y a cinq ans et a encore du mal à en parler avec sa maman). Bref, Aurélie est une fille banale qui mène une vie de jeune de 14 ans classique ! et bien pas tant que ça, car elle est incroyablement comique et intelligente.

Le journal d’Aurélie Laflamme 1 : Extraterrestre…ou presque est un livre plein d’anecdotes drôles et de répliques sarcastiques que j’ai vraiment apprécié. C’est un journal intime assez réaliste (je me suis retrouvée à bien des égards en elle, et ça m’a fait très plaisir de retomber en adolescence) avec de vrais problèmes de filles, pas toujours faciles à gérer (pourquoi ne pourrait-on pas encore jouer à la Barbie à 11 ans ou encore dire qu’on écoute Britney Spears ?...). Et puis surtout, l’atout majeur de ce livre c’est bien évidement Aurélie qui est un personnage attachant et émouvant.

Chapeau à India Desjardins qui, avec son écriture légère à l’image de son personnage, arrive à rendre le tout crédible. Même si il y a deux trois longueurs, c’est une livre vraiment sympa, qui se lit tout seul. Bravo également à la maison d’édition Michel Lafon qui a en a fait un livre très sympa : une couverture rose-violette pailletée girly à souhait (qui devrait ravir le public féminin plus jeune) avec un élastique pour le fermer qui recrée à merveille l’image du journal intime.

J’ai hâte de retrouver Aurélie, sa mère, Kat, Truch et Nicolas Dubuc dans les prochains tomes. Pour l’instant 6 sont disponibles et un septième devrait arriver en octobre 2012. J’ajoute aussi qu’une adaptation cinématographique a été faite en avril 2010.

« Elle est née avec un kit familial complet : parents (deux), sœur (une) et hamster (un). Bon, j’avoue que le hamster est très optionnel dans le kit de famille parfaite, un chien s’approche d’avantage de la perfection. Un hamster, c’est comme un sous-animal de compagnie. Genre, tes parents n’ont pas voulu que tu aies un animal-vedette (chien, chat, poney), mais tu les as tellement saoulés qu’ils ont accepté, par dépit, d’adopter un animal « de soutien » (poisson, tortue, hamster, cochon d’Inde). Les hamsters et les cochons d’Inde sont les plus cool, vu que tu peux développer, disons, une certaine complicité avec eux. » page 75