Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

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Lara Parker : Dark Shadows, tome 1 La Malédiction d'Angélique

Dark Shadows, tome 1 : La Malédiction d'Angélique de Lara Parker    5/5 (04-05-2012)

 

 

Dark Shadows, tome 1 : La Malédiction d'Angélique  (423 pages) le premier tome de la trilogie Dark Shadows, est disponible depuis le 3 mai 2012 aux Editions Michel Lafon.

Un grand merci à Mya (qui comprendra pourquoi) et à Camille pour m’avoir offert ce premier partenariat avec les Editions Michel Lafon.

 

 

 

 

Vous avez sans aucun doute entendu parler du Dark Shadows de Tim Burton qui est sur les écrans  depuis aujourd’hui (mercredi 9 mai) et bien voilà la genèse : La Malédiction d'AngéliquePour la petite histoire : Dark Shadows était à l’origine une série télévisée américaine diffusée pour la première fois en juin 1966. Ce feuilleton relatait les mésaventures de la famille Collins, vivant dans l'immense et sinistre demeure de Colliwood et dont le principal membre était le redoutable vampire Barnabas, victime d'un sortilège.

Lara Parker, l’auteure de ce roman, est l’actrice qui tenait le rôle d’Angélique dans la série. Quand le créateur de la série lui demanda si elle se souvenait des origines de son personnage, elle émit plusieurs réflexions et hypothèses qui l’incitèrent à raconter (du point de vue du personnage) son histoire.

 


 

L’histoire (éditeur) :


Barnabas a conquis le cœur de la délicieuse Angélique avant de la trahir pour une autre. Malheureusement pour lui, la jeune femme a été élevée dans la magie noire et dans l'art du vaudou. Déterminée à prendre sa revanche, elle le condamne à l'éternité en le transformant en vampire avant de l'enterrer vivant. Deux cents ans plus tard, Barnabas est enfin libéré de ce mauvais sort. Il trouve le journal d'Angélique et découvre l'indicible : les secrets à l'origine de l'obsession amoureuse qui a uni leurs destins jusque dans la mort.

 

Mon avis :


Dark Shadows est  une très belle découverte. On est vraiment loin des romans bit-lit et c’est tant mieux. L’atmosphère m’a souvent rappelé Entretien avec un vampire (pour l’époque et son côté malédiction) avec en plus de la magie et du vaudou.


Le roman mélange deux époques. Il s’ouvre en 1971 sur celle de Barnabas, ancien vampire guéri par Julia, son médecin personnel. Hanté par son passé et en proie à des cauchemars, il retourne sur les lieux de son ancienne demeure dans laquelle est découvert le journal intime d’Angélique, la sorcière à l’origine de sa malédiction. Avec la lecture de ce cahier, l’auteure nous entraîne au XVIIIème siècle en Martinique. Angélique grandit avec sa mère (une guérisseuse métisse) jusqu’à ce qu’elle soit confiée à  10 ans à son père (un propriétaire terrien) dans l’espoir de lui apporter une vie meilleure. Mais très vite, il utilise sa fille et l’a fait passer pour une déesse aux yeux de ses esclaves. Elle se retrouve  obligée de participer à des cérémonies vaudou et à des sacrifices. Son enfance, baignée dans la sorcellerie, réveille rapidement ses pouvoirs  pour invoquer les esprits et ses aptitudes pour le vaudou.


J’ai vraiment passé un bon moment avec ce premier tome  de Dark Shadows. L’écriture de Lara Parker est pleine de finesse, pas toujours facile mais d’une grande fluidité. La malédiction d’Angélique est une belle surprise car je ne m’attendais pas à un roman misant autant sur les sentiments : rancœur, remord, compassion, haine, jalousie, amour, passion, mépris, amertume, résignation…Les personnages sont riches et eveillent l'empathie du lecteur. On se laisse vite prendre dans le tourbillon des émotions passant de la haine à l’amour d’un personnage à l’autre.


Lara Parker a très bien construit son roman en mêlant le passé et le présent.  C’est avec une grande facilité que l’on se plonge aussi bien dans l’un que dans l’autre, même si j’ai une grande préférence pour l’histoire d’Angélique. Il faut dire que l’auteure  nous transporte avec habilité dans un XVIIIème empreint de surnaturel, envoutant et mystérieux. Il y a beaucoup de référence au Diable et aux Esprits, et le vocabulaire employé est précis et riche (Houngan, Loas, Erzulie…).

On s’attache très rapidement à la jeune Angélique. Elle a beau être forte, pleine de ressources et souvent cruelle, elle est si tourmentée et abîmée par la vie que le lecteur a du mal à la haïr.  L’histoire d’amour qui rythme le récit (et qui unit les deux protagonistes depuis plus de deux cent ans) m’a déstabilisé. Barnabas ne m’est pas apparu comme un héros, mais plus comme un sale type, et la victime n’est finalement pas celle que l’on croit. J’attends avec impatience de voir ce qu’il devenir par la suite d’autant que la fin laisse entrevoir le retour de la sorcière…


Pour en revenir au film de Tim Burton, il semble qu’il soit d’avantage axé sur le présent, et donc un peu moins sur l’histoire de ce livre, qui se veut avant tout introductif et explicatif pour la suite Dark Shadows tome 2 : réminiscences.

 




09/05/2012
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