Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

La Lignée, tome 2 : La Chute de Guillermo Del Toro et Chuck Hogan   2,5/5 (22-01-2014)

La Chute (328 pages), deuxième épisode de la série La lignée, est paru le7 octobre 2010 aux Editions Pesses de la Cité, et le 13 octobre 2011 en version poche chez Pocket (413 pages).

L’histoire (éditeur) :

Tandis que les vampires envahissent les rues de New York, l'épidémiologiste Ephraïm Goodweather, le professeur Abraham Setrakian et un petit groupe de rescapés tentent de s'organiser au milieu du chaos. Car, partout dans la ville et dans le monde, des émeutes éclatent, des milices se mettent en place et les êtres humains se retrouvent impuissants face à leurs prédateurs. Ephraïm et ses amis pourront-ils faire échouer le plan diabolique du Maître qui menace de plonger l'humanité dans la nuit éternelle ?

Mon avis :

Si le premier volet de la série La lignée de Guillermo Del Toro et Chuck Hogan  m’avait relativement plu (mon avis ici) par son style un peu cinématographique et son côté  intriguant (éclipse solaire, pandémie,  vampires assoiffés de sang,  histoire qui prend racine au cœur de la première guerre mondiale et mythe vampirique…), ce second tome ne m’a fait ni chaud ni froid. Je peux même vous dire que je me suis franchement ennuyée. Je n’ai pas réussie à rentrer dedans et à prendre un quelconque plaisir. Et pourtant ce n’est pas l’action qui manque, ni le travail de recherche des auteurs qui complète certains passages (les rendant presque intéressants).

Rien n’y a fait. Ni même le fait de retrouver les protagonistes pour lesquels je commençais à avoir un peu d’attachement à la fin du premier tome, qui se dévoilent ici un peu plus (Eph, son fils et surtout Abraham Sertakian, qu’il me plaisait tant de retrouver). La chute n’est pas simplement une suite de La lignée, prolongeant juste l’action et enchaînant les événements. Ce volet lève le voile sur certains détails  un peu troubles précédemment, et permet de mieux comprendre les plans des Anciens, du maître et des Ainées, aujourd’hui divisés. Même si je suis passé à côté de cette lecture, elle ne manque pas pour autant de qualité. En fait, c’est comme s’il m’avait manqué quelque chose d’essentiel : du suspens, de l’intérêt (de l’envie aussi peut-être). Et encore une fois, c’est à n’y rien comprendre puisque l’histoire est suffisamment étoffée et  apocalyptique pour porter le lecteur et maintenir son attention et la tension. Il faut bien reconnaître  que les auteurs  ne manque pas de ressources pour créer un climat de fin du monde où la race humaine, face à un fléau vampirique, est en grand danger de (et il ne s’agit pas vraiment de grands crocs blancs…).

Pour être franche je pense que cette trilogie aurait aussi gagné en richesse et m’aurait paru moins insignifiante si elle avait été écrite en un seul volume. On aurait évité les longueurs et les descriptions pas vraiment indispensables (qui n’apportent pas grand-chose au final à l’intrigue).

Heureusement, le style n’ai pas difficile et la lecture va vite. Arrivée au dénouement, je me pose encore beaucoup de questions évidement et, oui  je me demande comment cette gentille équipe de chasseurs de vampires va sauver le monde  et si Eph va réussir à se dépatouiller de ses histoires de familles (qui n’est pas vraiment le terme approprié mais je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir de la découverte non plus)… Mais bon, les gentils gagnent  toujours, non ? Alors pour ce qui est du troisième et dernier tome, ne l’ayant pas dans ma biblio (et n’ayant pas spécialement envie de me le procurer) je vais laisser mon imagination finir l’histoire et lui trouver une jolie fin….

Cette lecture compte pour la sixième édition du challenge Comme à l’école dont les consignes étaient :

-          Lettre imposée : C (Chute)

-          Thème imposé : parie du corps (visage en couverture)