Fabrice Colin et Carole Maurel : Eden 1, le visage des sans-noms
Eden, tome 1 : le visage des sans-noms de Fabrice Colin (auteur) et Carole Maurel (illustratrice) 3,75/5 (30-09-2018)
Le visage des sans-noms (76 pages), premier volet de la série Eden, est disponible chez Rue de Sèvres depuis le 12 septembre 2018.
L’histoire (éditeur) :
Depuis un tremblement de terre, Phoenice, anciennement San Francisco, est divisé en deux zones : les quadrants, où vit la majeure partie de la population, et le cœur, où vivent les élus, protégés par un mur et détenant tous les pouvoirs. Jonas, 14 ans, vit avec sa mère dépressive, un père révolutionnaire et une sœur qui vient de réussir l'Ascension, un concours pour intégrer les élus
Mon avis :
Jonas Karajan, presque 15 ans, suit les cours d’Herodias afin de retrouver sa sœur Helix. Cette dernière (avec l’aide d’une société secrète « La seconde insurrection » dont le but est de faire changer les choses) a réussi le concours lui permettant ainsi de faire partie de l’élite de la société.
Mais Jonas fait partie du peuple d’en bas et, entre son travail à la décharge sous les ordres de M. Halmo et sa mère dépressive, a bien du mal à être au niveau et sait la difficulté de la tâche. Alors quand sa sœur refait surface et lui propose de tricher à l’Ascension, il hésite longuement mais avant même qu’il se décide, les choses prennent un drôle de tournant : il découvre que son père fait partie du comité invisible qui se bat pour l’égalité de la justice et que le système basé sur un déséquilibre (l’APEX, les dirigeants, ceux haut qui ignorent la colère du peuple) est peut-être sur le point de vaciller.
Voilà un premier tome qui laisse le lecteur dans le flou. En posant ainsi les bases de la société qui compose Phoenice (anciennement San Francisco) et du désordre à venir Le visage des sans-noms, premier volet de la série Eden, donne plus qu’envie de découvrir la suite.
Le décor (j’ai aimé le choix des couleurs à dominante chaudes autant que la volonté de ne pas noyer le lecteur sous une foule de détails) donne là aussi le ton : une ville basse, les quadrants, là où vit la plus grande partie de la population, plus éclectique, construite sur les bidonvilles et le « Dome » où vit la classe dominante particulièrement monotone et « rangée ». On est là dans un univers dystopique qui reste toutefois proche de notre réalité (futuriste certes, et presque apocalyptique, mais sans tomber dans l’excès et le cliché). On s’y projette ainsi avec aisance et, animé par autant de curiosité que d’envie de voir Jonas trouver sa voie, on dévore ces pages avec, au final, une certaine frustration de ne pas avoir la suite sous la main.
En bref : un peu court, forcément, mais un premier tome qui promet une soute bien plus riche.
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