Cécile Duquenne : La Tour
La Tour de Cécile Duquenne 3,5/5 (20-07-2015)
La Tour (103 pages) a été auto-publié et est disponible depuis le 4 juillet 2015 en numérique.
Il sortira dans peu de temps au format papier aux Editions Voy’el.
L’histoire (éditeur) :
Jessica, 16 ans, se réveille dans un marécage artificiel aux dangers bien réels. Très vite, elle comprend qu'elle se trouve au sous-sol d'une étrange tour sans fenêtres, et que le seul moyen d'en sortir est de monter jusqu'au toit. Accompagnée de quelques autres jeunes, elle se lance dans l'ascension de sa vie, explorant chaque niveau, affrontant les dangers embusqués… Et les révélations. Car Jessica n'a plus aucun souvenir d’avant son arrivée ici. Ils lui reviennent par bribes, étage après étage, et plus elle en apprend, moins elle désire sortir – surtout que son pire ennemi se trouve à l’intérieur avec elle. Bientôt, l'envie de se venger prend le pas sur l'envie de s’échapper… Et si en exhumant les secrets de son passé, Jessica levait aussi le voile sur la véritable fonction de La Tour ?
Mon avis :
La tour est un texte écrit en décembre 2014 dans le cadre d’un défi lancé par Neil Jomunsi : écrire un roman en trois jours.
Pour un texte écrit en trois jours, je dis chapeau ! il y a là de très bons éléments qui tiennent le lecteur accroché et qui jamais ne lui donnent la sensation de perdre son temps : du suspens, de l’action, une chute inattendue qui ne déçoit pas (qui s’accorde bien à l’ensemble tout en sortant des sentiers battus), du rythme, une approche psychologique relativement basique mais néanmoins travaillée (et suffisamment étayée pour que l’on s’accroche ou non aux personnages), du mystère et un scénario peu commun que l’on suit avec appréhension et interrogation.
Cécile Duquenne a réussi à faire de ces 100 pages un texte qui se lit d’une traite, révélant progressivement la vérité sur cette tour et réussissant à nous faire croire que l’on plonge dans un roman (ou novella) d’aventure (aux multiples épreuves, péripéties et dangers à affronter) alors qu’au fond il est finalement plus question de réflexion.
Jessica sort du moule un peu cliché de la jeune fille innocente face au Mal et soulève la question de la responsabilité et de la vengeance. C’est un personnage tout en nuances, plus profonde que ce que je croyais et qui ne tombe pas dans le stéréotype de la victime
Bref, 100 pages c’est un peu court pour un roman et pourtant ici pas de sentiment d’avoir été lésé sur la marchandise. La tour est une histoire oppressante et surprenante que je vous invite à découvrir.
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