Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

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Arthur Ténor : Roman d'horreur

Roman d'horreur d’Arthur Ténor  3,5/5 (02-11-2013)

 

Roman d'horreur (223 pages) est paru le 19 septembre 2013 aux Editions Scrinéo jeunesse.

 

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L’histoire (éditeur) :

 

Ils sont trois, ils sont adolescents et ils adorent frissonner de peur… sauf si c’est pour de vrai ! Cette fois-là, après une soirée « film d’horreur » hilarante, Valentin, Cédric et Zoéline vont être comblés au-delà de leurs espérances…

Grâce à l’idée géniale de l’un d’eux pour organiser la farce du siècle, le trio va vivre en live une expérience digne des meilleurs récits d’épouvante. Le décor est une maison sinistre à souhait, close comme un coffre-fort de l’enfer. Les damnés qui la hantent sont vraiment très effrayants. Et pourtant, ce n’est pas d’eux que viendra le pire…

Le pire, le monstre, le cauchemar pour de vrai… c’est l’autre, celui qui n’a pas de visage, ne parle pas, n’émet aucun son en se déplaçant. Et lorsque se produit la rencontre… il est trop tard pour fuir.

 

Mon avis :

 

Un roman à suspens, à la portée des tous et surtout des jeunes,  qui parle d’amitié, de surnaturel et d’investigation, et réveillant quelques angoisses…voilà en quelques mots comment résumer Roman d’horreur.

 

L’écriture d’Arthur Ténor est simple et ne manque pas de punch (atout imparable pour séduire les adolescents qui lisent peu). Tout comme l’intrigue qui nous emmène aux côtés de trois ado de 14 ans (Valentin, Cédric et Zoéline) qui, comme tout jeune de cet âge, aiment se faire et avoir peur. C’est ainsi qu’un vendredi soir, les parents de Valentin étant de sortie et les autorisant à veiller jusqu’à 22h, ils décident de se faire une soirée ciné avec un bon film d’horreur. Pendant un profond moment d’ennui (le film n’étant guère à la hauteur), ils en viennent à évoquer la maison abandonnée quelques rues plus loin où la famille Collinsky a été égorgée. Sur une idée de Cédric, le rendez-vous est donné, et un mois plus tard ils se rendent sur place. Ils ne sont pas vraiment rassurés (surtout quand on connait les idées lumineuses de Cedric !), d’autant que cette bâtisse regorge d’histoires inquiétantes et que certaines manifestation entre en jeu rapidement (courant d’air, porte qui claque…). L’incroyable se produit et perturbe grandement Valentin qui décide alors de connaître la vérité sur l’histoire de cette famille.

 

En quelques pages, Arthur Ténor pose les bases de l’histoire et embarque le lecteur dans une intrigue mi fantastique mi policière. Si le titre et le début du roman évoquent une histoire d’horreur classique de maison hantée, on se rend compte au fil de la lecture que se profile en parallèle à de simple récit de fantômes, une enquête menée avec courage pour le jeune Valentin. Ce dernier est un garçon très intelligent (QI de 175), passionné d’électronique, et qui va vite se laisser submerger par le besoin de découvrir la vérité sur le crime familiale commis il y a dix ans. Valentin n’est pas un surhomme. Il a peur (souvent peur même), mais c’est un chic type qui a envie de s’en savoir plus tout autant qu’aider une jeune fille.

 

Arthur Ténor a concentré dans Roman d’horreur de bons coups de théâtre (pour un jeune publique), des répliques d’ado crédibles et sympathiques (Cédric a beau être un personnage plus en retrait, il se démarque tout de même par son côté potache, voir un peu lourdaud) et une toute petite touche de romance. Le tout est servi dans un  style fluide, qui à chaque fin de chapitre réveille le besoin d’en savoir plus et de continuer la lecture.

Roman d’horreur se lit donc très vite. La mise en page est très aérée. La sensation d’enchaîner les chapitres (25 pour 200 pages) et de tourner  rapidement les pages sans inconfort visuel et sans longueurs liées à un texte trop condensé est appréciable (surtout pour ceux qui ont un peu plus de mal avec les livres…). En prime, la fin du livre propose une petite filmographie mettant en scène l’horreur sous différentes formes.

 

En bref : Roman d’horreur m’a beaucoup rappelé la série Chair de Poule de R.L. Stine. C’est un livre jeunesse qui tient ses promesses sans la moindre difficulté. Il devrait sans aucun doute satisfaire un large public (dès 10 ans selon moi, mais dès 12 ans selon l’éditeur).

Pour en savoir plus, je vous invite à visiter la page de l’éditeur, qui propose même d’en lire un extrait sur le site  Scrinéo. Et pour info : Roman d’horreur est le premier opus d’une nouvelle série d’horreur pour ados.

 

L'avis de Gr3nouille sur  La vie des livres



05/11/2013
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