Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

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Prix du livre audio France Culture/ Lire dans le noir 2019 : Les nominés

Prix du livre audio France Culture/ Lire dans le noir 2019 : Les nominés 

 

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Découvrez et écoutez les nominés dans les 3 catégories : Jeunesse, Fiction et Non-fiction

 

Le comité de lecture du Prix du livre audio France Culture / Lire dans le noir dévoile les 9 titres retenus dans les 3 catégories : Jeunesse, Fiction et Non fiction.

Pour cette 10ème édition, c’est toujours le vote des auditeurs et internautes qui est déterminant.

 

Pour écouter les extraits des livres sélectionnés, cliquez ICI ou rendez-vous sur franceculture.fr, et votez avant le 3 mars 2019 ! A l’issue des votes, les trois lauréats de chaque catégorie seront annoncés lors d’une remise de Prix à l’occasion de Livre Paris, le vendredi 15 mars à 15h, sur le stand de France Culture.

 

Le Prix du livre audio France Culture / Lire dans le noir récompense chaque année depuis dix ans les meilleurs « livres à écouter » parus dans l’année.

 

La sélection 2019

 

Catégorie jeunesse

  

jeunesse 1.jpgDys sur dix de Delphine Pessin lu par Fred Testot ( Lizzie)

 

La « dyslexie », un mot étrange et impossible à prononcer, pourtant c’est bien ce qu’on m’a diagnostiqué. Moi, Dylan, quatorze ans, j’ai des problèmes de connexion, je suis dys-connecté. Cette particularité ne m’empêche pas de vivre, par contre elle ne me facilite pas les choses, surtout à l’école… « Dylan, arrête de faire le guignol ! » « Dylan, tu pourrais t’appliquer ! » Personne ne doit découvrir mon secret, c’est ce que je me suis juré !

 

jeunesse 2.jpgLe miroir et le coquelicot de Guy Prunier lu par l’auteur et Marion Cordier ( Oui’dire)

Quand vient le soir, Raymond, enfant solitaire, se raconte une histoire, ou plutôt : il invente pour son doudou un feuilleton qui met en scène Hortense la souris, gardienne des nuits de Georges, le géant. Un récit rocambolesque et décalé où il faudra bien à Georges les bottes de sept vieux pour récupérer Hortense, transformée en vache, perchée en haut du plus haut des arbres. Histoires dans l’histoire, berceuses venues de pays lointains, allègres ritournelles, Guy Prunier et Marion Cordier racontent et chantent ensemble cette fable aux nombreux rebondissements.

 

jeunesse 3.jpgLoin de Garbo de Sigrid Baffert lu par Jean-Pierre Daroussin ( Les éditions des Braques / Victorie music)

Loin de Garbo raconte l’exil et la vie d’un jeune couple fuyant la montée de la dictature, Greta et Darius, leur bébé Milo, et un Oncle-Racine muet vêtu d’un étrange manteau, qui ne parle que grâce à sa contrebasse.On suit leurs péripéties et la transformation de leur quotidien au fil du temps – le temps d’une vie humaine -, entre un petit coin d’Europe de l’Est et un supposé Eldorado, où tout reste à découvrir et réinventer.Le conte amène à s’interroger sur l’exil, le métissage culturel et la transmission.

 

Catégorie Fiction

 

fiction 1.jpgDifférente de Marlène Tissot lu par Margot Charon ( 15k éditions)

Quand Margot était petite tonton Jean soulevait sa jupe et tirait sur l'élastique de sa culotte pour regarder ses fesses. Il l'étouffait avec sa main pour l'empêcher de crier. Margot raconte ça à Gisèle et Gisèle se met en colère. "Pourquoi que t'as eu besoin de me raconter ?" répète-t-elle. Margot n'en sait rien. Ce n'est pas dans ses habitudes de trop parler. Mais là les mots se sont déversés comme un trop plein. Peut-être bien, parce que même si la vérité est un monstre, il faut la regarder dans les yeux et continuer de vivre et de sourire.

 

fiction 2.jpgLa daronne de Hannelore Cayre lu par Isabelle de Botton ( Audiolib)

« Alors que j’entamais ma nouvelle carrière, Philippe, mon fiancé flic, prenait son poste comme commandant aux stups de la 2e DPJ. Comme ça on se verra plus souvent, m’a-t-il dit, réjoui, en m’annonçant la nouvelle deux mois auparavant, le jour de sa nomination. J’étais vraiment contente pour lui, mais à cette époque je n’étais qu’une simple traductrice-interprète judiciaire et je n’avais pas encore une tonne deux de shit dans ma cave. » Comment, lorsqu’on est une femme seule, travailleuse avec une vision morale de l’existence… qu’on a trimé toute sa vie pour garder la tête hors de l’eau… qu’on a servi la justice sans faillir, traduisant des milliers d’heures d’écoutes téléphoniques avec un statut de travailleur au noir… on en arrive à franchir la ligne jaune ? Rien de plus simple, on détourne une montagne de cannabis d’un Go Fast et on le fait l’âme légère, en ne ressentant ni culpabilité ni effroi, mais plutôt... disons... un détachement joyeux. Et on devient la Daronne.

 

fiction 3.jpgFenichka de Lou Andréa Salomé lu par Anna Mouglalis ( Les éditions des femmes)

Ces deux nouvelles furent écrites en 1896 et 1898, juste avant et pendant la relation amoureuse de Lou Andreas-Salomé avec Rilke. Un même thème les parcourt : le choix pour une femme de la liberté, sans réserve, au mépris du danger — liberté d’aimer ou de ne pas aimer, hors conventions, liberté de créer — et la traversée des chemins qui y mènent. Traversée de ce qui tue la passion et représente une tentation masochiste pour les femmes : le mariage. Antérieures à ses textes psychanalytiques maintenant bien connus, ces deux nouvelles sont les premiers textes romanesques de Lou Andreas-Salomé jamais publiés en France.

 

Catégorie non fiction

 

doc 1.jpgÉcrits de guerre de Pierre Mc Orlan lu par Bernard Ascal ( Eponymes)

Le 15 septembre 1916, Pierre Mac Orlan écrit à sa femme Marguerite : « Ma chérie, Je suis blessé. Peu grièvement. Je file sur l’intérieur, je ne sais encore où, je te le ferai savoir. Je viens d’échapper à la plus épouvantable tuerie que j’ai connue. C’était l’enfer. Inimaginable. C’est un miracle que je sois ici. Je suis cité avec croix de guerre. Je t’embrasse. Pierre. » Après avoir reçu son ordre de mobilisation le 2 août 1914, Pierre Mac Orlan s’était successivement retrouvé sur les fronts de Lorraine en 1914, de l’Artois en 1915, de Verdun puis de la Somme en 1916. C’est sur ce dernier qu’il est blessé le 14 septembre, à Mont-Saint-Quentin, près de Péronne, sa ville natale. Évacué sur Ouistreham pour être soigné, il sera réformé le 8 décembre 1917.

 

doc 2.jpgHitler, une biographie expliquée de Johann Chapoutot et Christian Ingrao ( Frémaux)

Les Presses Universitaires de France et Frémeaux & Associés proposent cette biographie d’Adolf Hitler, analysée et expliquée par les historiens Johann Chapoutot, Professeur à la Sorbonne et Christian Ingrao, Directeur de recherches au CNRS, spécialiste des violences de guerres nazies. Un homme peut-il à lui seul mener un continent entier à la guerre et à la plus intense des barbaries ? Le récit de la vie du Führer est aussi le récit de son époque. Au traumatisme de la défaite allemande dans la Grande Guerre se surimposent la misère et la théorie du complot. Et lorsque la science et l’histoire se consacrent à la justification du nationalisme et de l’idéologie raciale, l’avènement d’un Troisième Reich génocidaire devient pensable. Cet ouvrage retrace le parcours d’Hitler, de son enfance en Autriche jusqu’à son suicide du 30 avril 1945, et met en lumière les mécanismes qui ont servi ce démagogue accompli dans sa quête de domination absolue.

 

doc 3.jpgCorrespondance de Maria Casares et Albert Camus lu par Isabelle adjani et Lambert Wilson ( Gallimard – ecoutez lire)

Le 19 mars 1944, Albert Camus et Maria Casarès se croisent chez Michel Leiris. L’ancienne élève du Conservatoire, originaire de La Corogne et fille d’un républicain espagnol en exil, n’a que vingt et un ans. L’écrivain vit alors seul à Paris, la guerre l’ayant tenu éloigné de son épouse Francine, enseignante à Oran. Sensible au talent de l’actrice, Albert Camus lui confie le rôle de Martha pour la création du Malentendu en juin 1944. Et durant la nuit du Débarquement, Albert Camus et Maria Casarès deviennent amants. Ce n’est encore que le prélude d’une grande histoire amoureuse, qui ne prendra son vrai départ qu’en 1948. Jusqu’à la mort accidentelle de l’écrivain en 1960, Albert et Maria n’ont jamais cessé de s’écrire, notamment lors des longues semaines de séparation dues à leur engagement artistique et intellectuel, aux séjours au grand air ou aux obligations familiales. Sur fond de vie publique et d’activité créatrice, leur correspondance croisée révèle quelle fut l’intensité de leur relation intime, s’éprouvant dans le manque et l’absence autant que dans le consentement mutuel, la brûlure du désir, la jouissance des jours partagés, les travaux en commun et la quête du véritable amour, de sa parfaite formulation et de son accomplissement.

 

 



10/02/2019
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