Première sélection du Prix Landerneau des lecteurs 2018
Première sélection du Prix Landerneau des lecteurs 2018 (01-09-2018)
Un prix littéraire présidé par Véronique Olmi
L’heure de la rentrée littéraire a sonné. Avec elle, son lot de prix prestigieux parmi lesquels le Prix Landerneau des Lecteurs des Espaces Culturels E.Leclerc, qui propose cette année sa troisième édition. Après L’Insouciance (Gallimard) de Karine Tuil et L’Art de perdre (Flammarion) d’Alice Zeniter, le Prix Landerneau des Lecteurs distinguera, une nouvelle fois, un roman francophone publié à l’occasion de cette foisonnante rentrée.
Lancé dès le mois de juin, ce prix singulier associe les choix littéraires des libraires des Espaces Culturels E.Leclerc à ceux d’un large public : 200 lecteurs sélectionnés dans toute la France.
La romancière Véronique Olmi succède à l’écrivain et journaliste Christophe Ono-dit-Biot et présidera, aux côtés de Michel-Édouard Leclerc, les délibérations 2018.
1178 libraires mobilisés, 200 lecteurs curieux, 3 étapes pour désigner le lauréat
Les Espaces Culturels E.Leclerc ont confié aux libraires de leur réseau la mission de sélectionner 10 livres parmi les 381 romans français publiés en cette rentrée littéraire. Réuni en un comité restreint autour de Véronique Olmi et de Michel-Édouard Leclerc, un jury de 9 libraires ramènera cette liste à 4 titres finalistes le mercredi 5 septembre. Dès le lendemain, les 200 lecteurs sélectionnés, en parallèle, par les libraires E.Leclerc recevront les 4 ouvrages de la sélection finale.
Cette « communauté littéraire » aura accès à une plateforme web imaginée pour le Prix : forum de discussion avec les libraires, échanges sur les impressions de lecture… et aura jusqu’au 3 octobre pour voter en faveur de son titre favori.
Seize de ces jurés, tirés au sort, seront invités à Paris les 4 et 5 octobre pour participer aux délibérations finales, assister à la remise du prix et profiter d’une rencontre privilégiée avec le lauréat
10 ouvrages dans la première sélection
Les dix ouvrages qui seront soumis au jury composé de Véronique Olmi, Michel-Édouard Leclerc et 9 libraires des Espaces Culturels E.Leclerc.
Arcadie d'Emmanuelle Bayamack-Tam ( P.O.L.)
Tous les hommes désirent naturellement savoir de Nina Bouraoui ( JC Lattès)
La chance de leur vie d'Agnès Desarthe ( L’Olivier)
Trois fois la fin du monde de Sophie Divry ( Notabilia)
Tenir jusqu’à l’aube de Carole Fives ( L’Arbalète Gallimard)
Le Grand Nord-Ouest d'Anne-Marie Garat ( Actes Sud)
Chien-Loup de Serge Joncour ( Flammarion)
Khalil de Yasmina Khadra ( Julliard)
Le paradoxe d’Anderson de Pascal Manoukian ( Le Seuil)
Fracking de François Roux ( Albin Michel)
Les Espaces Culturels E.Leclerc : un acteur majeur de la vie culturelle française
Le livre et la lecture sont au cœur de l’engagement culturel de l’enseigne E.Leclerc. Le plaisir de lire et de découvrir des écrivains sont à l’origine des Prix Landerneau, que décerne chaque année Michel-Édouard Leclerc, en compagnie des libraires des Espaces Culturels E.Leclerc et d’écrivains comme Laure Adler, Adrien Goetz, Jean-Christophe Rufin, Carole Martinez, Caryl Férey, Sorj Chalandon, Daniel Picouly, Philippe Claudel de l’Académie Goncourt, Christophe Ono-dit-Biot ou Olivier Norek.
Présents sur l’ensemble du territoire, les Espaces Culturels E.Leclerc participent de la vie culturelle en région, en s’engageant pour la lecture et plus généralement pour la diffusion des œuvres culturelles.
10 ouvrages dans la première sélection du Prix Landerneau des Lecteurs 2018
Emmanuelle Bayamack-Tam : Arcadie (P.O.L)
Bienvenue à Liberty House, vieux manoir, ancien pensionnat et communauté libertaire tenue par un dénommé Arcady. Farah, la narratrice du roman, y vit depuis ses 6 ans. Aujourd’hui adolescente, en proie à un corps en plein mutation, elle s’interroge sur son identité et sa sexualité. Roman d’apprentissage, Arcadie est une œuvre politique, poétique et crue. En somme, un roman singulier.
Emmanuelle Bayamack-Tam est l’auteur de Tout ce qui brille, Pauvres morts, Une fille de feu, Si tout n’a pas péri avec mon innocence et Je viens, tous publiés aux éditions P.O.L. Elle écrit également sous le nom de Rebecca Lighieri et a reçu le premier prix Folio des libraires en 2018 pour Les garçons de l’été.
Nina Bouraoui : Tous les hommes désirent naturellement savoir (JC Lattès)
De son enfance en Algérie à la figure lumineuse de sa mère en passant par ses premiers amours, la découverte de son homosexualité et son adolescence à Paris,
Nina Bouraoui signe un roman autobiographique. Un roman écrit avec l’urgence de faire une place à des fantômes qui la hantent, pour finalement mieux les chasser.
Lauréate du prix du livre Inter en 1991 pour La voyeuse interdite et du prix Renaudot 2005 pour Mes mauvaises pensées, Nina Bouraoui revient dans ce dernier roman sur ce qui fonde son identité. Ses livres sont traduits dans le monde entier.
Agnès Desarthe : La chance de leur vie (L’Olivier)
Sylvie, Hector et leur fils Lester s’installent aux Etats-Unis où une nouvelle vie les attend. Des changements radicaux viendront bousculer l’équilibre familial. Le mari abuse de son charme dans l’Université dans laquelle il enseigne, le fils traverse une crise mystique et le pays s’apprête à élire Donal Trump. Pendant ce temps-là, à Paris, des attentats meurtriers ravagent la ville.
Traductrice de l’anglais et romancière, Agnès Desarthe reçoit le prix du Livre Inter pour Un secret sans importance en 1996. Dans la nuit brune est couronné en 2010 par le prix Renaudot des lycéens et Ce cœur changeant par le prix littéraire du Monde en 2015. Un palmarès qui l’impose brillamment sur la scène littéraire française.
Sophie Divry : Trois fois la fin du monde (Notabilia)
Lors d’un braquage qui tourne mal, Joseph Kamal perd son complice et frère. Il est jeté en prison où il doit faire face à la violence des gardes et de ses co-détenus. Il réussit à s’échapper de cet enfer et s’installe seul dans une ferme, pour vivre une vie de Robinson au plus près de la nature.
Auteur de quatre titres publiés chez Notabilia dont les très remarqués La condition pavillonnaire (2014) et Quand le diable sortit de la salle de bain (2015), Sophie Divry s’amuse avec les genres et les univers, se renouvelant sans cesse avec plaisir et maîtrise.
Carole Fives : Tenir jusqu’à l’aube (L’Arbalète Gallimard)
Rongée par la solitude et étouffée par son quotidien de mère célibataire, une jeune femme s’occupe sans relâche de son enfant de deux ans. Mais quand vient la nuit, elle s’autorise à quitter le domicile, le laissant seul. Dans l’illusion d’une légèreté retrouvée, elle s’éloigne chaque jour davantage…
Après Que nos vies aient l’air d’un film parfait, C’est dimanche et je n’y suis pour rien et Une femme au téléphone, Carole Fives continue de sa plume aiguisée, de dresser le portrait de familles contemporaines. Tenir jusqu’à l’aube est son 4e roman.
Anne-Marie Garat : Le Grand Nord-Ouest (Actes Sud)
Fin des années trente, l’aventurière Lorna del Rio quitte Hollywood avec la petite Jessie pour Yukon, Alaska avec pour seul guide une mystérieuse carte. L’équipée se lance sur les pistes des territoires amérindiens du Grand Nord, de ses mythes et légendes. Quinze ans plus tard, Jessie fait le récit de ce périple à Bud Cooper.
Anne-Marie Garat a obtenu le prix Femina et le prix Renaudot des lycéens en 1992 pour son roman Aden. Elle est également l’auteur d’une grande trilogie romanesque, qui couvre tout le XXe siècle composée de Dans la main du diable, L’Enfant des ténèbres et Pense à demain.
Serge Joncour : Chien-Loup (Flammarion)
Pour l’été, les citadins Franck et Lise décident de se réfugier dans une maison du Lot, isolée comme coupée du monde. Mais dès le premier soir, un chien-loup s’invite et s’impose à eux. Et dans cet endroit qui semblait si paisible en apparences, va resurgir un passé sauvage et terrifiant. Sous les yeux du lecteur, ce sont deux époques qui se confrontent violemment, livrant une œuvre entre conte et roman contemporain.
Auteur de romans et de scénarii, Serge Joncour publie son premier livre Vu en 1998. Plusieurs de ses ouvrages ont fait l’objet d’une adaptation cinématographique parmi lesquels UV, Prix France Télévisions en 2003 et L’Idole renommé Superstar avec dans le rôle-titre, le comédien Kad Merad.
Yasmina Khadra : Khalil (Julliard)
D’origine marocaine, Khalil grandit en Belgique dans le quartier de Molenbeek et commence à fréquenter assidûment une mosquée intégriste. Le 13 novembre 2015, il se trouve dans le RER près du Stade de France et actionne sa ceinture d’explosifs. Rien ne se passe. Khalil reprend alors le cours de sa vie en s’interrogeant sur ses choix et son destin.
Écrivain algérien et ancien officier de l’armée israélienne, Yasmina Khadra décide de se consacrer exclusivement à l’écriture en 2000 et publie notamment L’Attentat, L’Olympe des infortunes, La Dernière nuit du Raïs et Dieu n’habite pas la Havane. Ses livres sont traduits en plusieurs langues et pour certains ont été adaptés au cinéma, au théâtre ou en bande-dessinée.
Pascal Manoukian : Le paradoxe d’Anderson (Le Seuil)
Léa a 17 ans. Elle vit dans le nord de l’Oise et s’apprête à passer son bac. Au même moment, les deux usines, dans lesquels travaillent ses parents, délocalisent. Entre chômage, crise du monde ouvrier et déclassement social, Pascal Manoukian illustre le terrible Paradoxe d’Anderson, à travers le portrait de cette famille entre deux générations.
Photographe, journaliste, réalisateur, Pascal Manoukian a dirigé plusieurs années l’agence Capa. Également romancier, il a publié notamment Le Diable au creux de la main, Les Echoués et Ce que tient ta main droite t’appartient.
François Roux : Fracking (Albin Michel)
Véritable radiographie des Etats-Unis à l’heure de l’élection de Donal Trump, Fracking est aussi le portrait de notre société divisée entre le monde de la nature et celui de l’industrie. À travers le combat des Wilson, habitants du Dakota, François Roux s’intéresse à la menace des exploitations de gaz de schistes ou de pétrole sur les espaces verts et agricoles.
Ancien publiciste et réalisateur de documentaires, François Roux est l’auteur du très remarqué Bonheur national brut paru en 2014 et Tout ce dont on rêvait, finaliste en 2017 du Grand prix RTL-Lire.
À propos de Véronique Olmi
Comédienne, romancière et dramaturge, Véronique Olmi est l’auteur notamment de Chaos debout, monté au Festival d’Avignon en 1998, Bord de mer (Actes Sud) son premier roman paru en 2001, lauréat du prix Alain Fournier et Cet été-là (Grasset), prix Maison de la Presse 2011.
Dans son dernier roman paru en 2017 chez Albin Michel, l’auteur retraçait avec émotion la vie de Joséphine Bakhita, esclave, domestique puis religieuse qui fut canonisée par Jean-Paul II en l’an 2000. Salué par le public et la critique, il était en lice pour le Prix Landerneau des Lecteurs 2017 face à Alice Zeniter, Miguel Bonnefoy et Olivier Guez. En 2018, elle a co-signé avec Ariane Ascaride Une force et une consolation aux éditions de l’Observatoire sur l’importance des livres et de la lecture dans la vie.
À propos des Prix Landerneau
Créés en 2008, les Prix Landerneau sont aujourd’hui au nombre de 4 et consacrent tour à tour un album jeunesse, un polar, un roman et une bande-dessinée.
Chacun de ces prix fédère les libraires des 218 Espaces Culturels E.Leclerc. Ils se mobilisent autour de Michel-Édouard Leclerc et d’un auteur de renom, illustrant un réseau dynamique, attentif à l’actualité littéraire et à l’écoute des lecteurs. En résumé, un jury fidèle aux engagements culturels de l’Enseigne E.Leclerc.
À propos des Espaces Culturels E.Leclerc
Promouvoir et diffuser la culture en la rendant vivante, et favoriser l’accès au livre et à la lecture notamment : telle est l’ambition des Espaces Culturels E.Leclerc. Présents dans les villes moyennes, ces 218 espaces sont devenus plus qu’un lieu de vente : un lieu d’échange entre les artistes et le public au travers de rencontres, dédicaces et lectures programmées tout au long de l’année.
Sous l’impulsion de Michel-Édouard Leclerc, ils organisent également depuis 2014 le Festival Culturissimo, proposant des rendez-vous culturels gratuits dans tout l’Hexagone et à la Réunion. Artistes et auteurs investissent les théâtres, cinémas, salles de spectacle de villes dans lesquelles sont implantés des Espaces Culturels E.Leclerc. Le festival s’est invité cette année dans 47 villes au lieu de 25 en 2017.
Les Prix Landerneau s’inscrivent dans la lignée de ces actions en faveur du livre et de la lecture et affichent des ambitions communes de partage et d’accessibilité.
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