Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

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Sélection du Prix Landerneau des lecteurs 2017

Sélection finale du Prix Landerneau des lecteurs 2017 (07-09-2017)

 

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Réunis à Paris ce jeudi 7 septembre autour de Christophe Ono-dit-Biot, président du jury et de Michel-Édouard Leclerc, 9 libraires des Espaces Culturels E.Leclerc ont désigné les quatre romans en lice pour le Prix Landerneau des Lecteurs 2017.

Ces 4 livres finalistes seront envoyés au jury de 200 lecteurs et lectrices sélectionnés par les libraires E.Leclerc dans toute la France. Cette « communauté littéraire » aura accès à une plateforme web imaginée pour le Prix  : forums de discussions avec les libraires, échanges des impressions de lecture… et aura jusqu’au 27 septembre pour élire son coup de coeur.

Le nom du lauréat sera dévoilé le 28 septembre prochain à Paris, en présence de 16 lecteurs tirés au sort. 

 

Les ouvrages finalistes

 

6.jpg  4.jpg  8).jpg  11.jpg

Sucre noir de Miguel Bonnefoy (Rivages)

La Disparition de Josef Mengele d'Olivier Guez (Grasset)

Bakhita de Véronique Olmi (Albin Michel)

L’Art de perdre de Alice Zeniter (Flammarion)

 

Les libraires des Espaces Culturels E.Leclerc mobilisés

 

Les 1170 libraires des 216 Espaces Culturels E.Leclerc ont été sollicités depuis le mois de juin pour désigner les 10 ouvrages parmi les 390 nouveautés françaises parues en cette rentrée littéraire.

À partir de cette liste, un jury restreint de 9 libraires rejoints par Christophe Ono-dit-Biot et Michel-Édouard Leclerc a choisi les 4 titres soumis au vote des 200

lecteurs.

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Les libraires membres du jury : 

Isabelle Anoman, Limoges     -   Stéphane Vinckel, Margon    

Gaël Dréau, Landerneau      -     Jean-Marc Froidure, Saint-Grégoire

Noémie Vauvarin, Tourlaville     -     Mélanie Maloizel, Argentan

Samira Bennadji, Chinon    -     Nicolas Rafaelli,

Le Luc Carole Bourhis, Quimper

 

 

 

 

 

Première sélection du Prix Landerneau des lecteurs 2017 (31-08-2017)

 

Après une première édition en 2016 ayant récompensé Karine Tuil pour son roman L’Insouciance (Gallimard), le Prix Landerneau des Lecteurs est reconduit par les Espaces Culturels E.Leclerc et distinguera, une nouvelle fois, un roman francophone publié à l’occasion de la rentrée littéraire.

Lancé dès le mois de juin, ce prix singulier associe les choix littéraires des libraires des Espaces Culturels à ceux d’un large public : 200 lecteurs sélectionnés dans toute la France.

L’écrivain et journaliste Christophe Ono-dit-Biot succède à Philippe Claudel et préside, aux côtés de Michel-Édouard Leclerc, les délibérations de ce deuxième Prix Landerneau des Lecteurs.

 

1170 libraires mobilisés, 200 lecteurs curieux : 3 étapes pour désigner le lauréat

 

Les Espaces Culturels E.Leclerc ont confié aux libraires de leur réseau la mission de sélectionner 10 livres parmi les 390 romans français publiés en cette rentrée littéraire. Réuni en un comité restreint autour de Christophe Ono-dit-Biot et de Michel-Édouard Leclerc, un jury de 8 libraires ramènera cette liste à 4 titres finalistes le jeudi 7 septembre.

 

Dès le 30 août, les 200 lecteurs sélectionnés, en parallèle, par les libraires E.Leclerc recevront les 4 ouvrages de la sélection finale. Cette « communauté littéraire » aura accès à une plateforme web imaginée pour le Prix : forum de discussion avec les libraires, échanges sur les impressions de lecture… et aura jusqu’au 27 septembre pour voter en faveur de son titre favori.

16 de ces jurés, tirés au sort, seront invités à Paris les 28 et 29 septembre pour participer aux délibérations finales, assister à la remise du prix et profiter d’une rencontre privilégiée avec le lauréat.

 

10 ouvrages dans la première sélection

 

Les dix ouvrages qui seront soumis au jury composé de Christophe Ono-dit-Biot, Michel-Édouard Leclerc et 8 libraires des Espaces Culturels E.Leclerc

 

6.jpgSucre noir de Miguel Bonnefoy (Rivages) 

Dans un village des Caraïbes, la légende d’un trésor perdu vient bouleverser l’existence de la famille Otero. À la recherche du butin du capitaine Henry Moran, englouti dans les eaux, trois siècles plus tôt, les explorateurs se succèdent. Tous, dont l’ambitieux Severo Bracamonte, vont croiser le chemin de Serena Otero, héritière de la plantation de cannes à sucre, qui rêve à d’autres horizons. Mais sur cette terre sauvage, la fortune est capricieuse et la fatalité se plaît à détourner les ambitions et les désirs.

Miguel Bonnefoy est l’auteur du très remarqué Voyage d’Octavio (Rivages), paru en 2015. Ce premier roman, traduit en plusieurs langues, a remporté notamment le Prix de la Vocation et le Prix des cinq continents de la francophonie « mention spéciale ».

 

1.jpgIls vont tuer Robert Kennedy de Marc Dugain (Gallimard)

Un professeur d’histoire contemporaine de l’université de Colombie britannique est persuadé que la mort successive de ses deux parents en 1967 et 1968 est liée à l’assassinat de Robert Kennedy. Son enquête croise le parcours de Robert Kennedy. Brisé par l’assassinat de son frère John, il se décide pourtant à reprendre le flambeau familial pour l’élection présidentielle de 1968, sachant que cela le conduit à une mort inévitable.

Réalisateur et romancier, Marc Dugain publie, en 1998, La Chambre des officiers, un premier roman couronné de multiples prix. Avec Ils vont tuer Robert Kennedy, il retrouve son sujet de prédilection : les États-Unis, son histoire et sa politique déjà au cœur de La Malédiction d’Edgar, biographie de John Edgar Hoover

 

3.jpgJe suis Jeanne Hébuterne d'Olivia Elkaïm (Stock)

Jeanne Hébuterne est une jeune fille quand elle rencontre, en 1916, Amedeo Modigliani. Elle veut s’émanciper de sa famille, et devenir peintre elle aussi. Ils tombent fous amoureux. De Paris à Nice – où ils fuient les combats de la Première Guerre mondiale-, ils bravent les bonnes moeurs et les interdits familiaux. Mais cet amour les conduira aux confins de la folie.

Olivia Elkaïm est journaliste politique et romancière. Elle est l’auteur de Les Graffitis de Chambord et Les Oiseaux noirs de Massada aux éditions Grasset, et de Nous étions une histoire aux éditions Stock.

 

5.jpgLes Bourgeois d'Alice Ferney (Actes Sud)

Les Bourgeois sont huit frères et deux sœurs, nés à Paris entre 1920 et 1940. Ils grandissent dans la trace de la Grande Guerre et les prémices de la seconde. Aux places favorites de la société bourgeoise, ils participent aux événements historiques et aux évolutions sociales. De la décolonisation à l’après-Mai 68, leurs existences embrassent toute une époque.

Alice Ferney a publié plus d’une dizaine de romans chez Actes Sud dont La Conversation amoureuse et Cherchez la femme. Son livre L’Élégance des veuves a été adapté en 2016 pour le cinéma sous le titre Éternité par Tran Anh Hung.

 

4.jpgLa Disparition de Joseph Mingele de Olivier Guez (Grasset)

1949 : Josef Mengele, ancien médecin tortionnaire à Auschwitz, arrive à Buenos Aires. L’Argentine de Perón est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend, entraînant Josef Mengele au Paraguay puis au Brésil où il sera retrouvé mort sur une plage en 1979.

Journaliste, scénariste et romancier, Olivier Guez est l’auteur, entre autres, de L’Impossible retour, une histoire des juifs en Allemagne depuis 1945 (Flammarion), Éloge de l’esquive (Grasset) et Les Révolutions de Jacques Koskas (Belfond).

 

7.jpgLégende d’un dormeur éveillé de Gaëlle Nohant (Éditions Héloïse d’Ormesson)

C’est par la fiction que Gaëlle Nohant choisit d’explorer la vie aussi héroïque qu’engagée du poète Robert Desnos. Elle épouse ses pas, des Halles à Montparnasse, non sans quelques détours par Cuba ou Belle-Île ; visite son atelier de la rue Blomet ; écoute sa Clef des Songes ; suit les séances animées du Café Cyrano en compagnie d’Antonin Artaud, de Prévert et d’Aragon ; danse des nuits entières aux côtés de Kiki et de Man Ray. S’identifiant à Youki, le grand amour de Robert, elle l’accompagne jusqu’au bout de la route, au camp de Terezín, en juin 1945.

Légende d’un dormeur éveillé est le troisième roman de Gaëlle Nohant après L’Ancre des rêves (prix Encre Marine) et La Part des flammes (prix France bleu / Page des Libraires et prix du Livre de Poche), vendu à plus de 125 000 exemplaires.

 

8).jpgBakhita de Véronique Olmi (Albin Michel)

Bakhita a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l’esclavage. Rachetée à l’adolescence par le consul d’Italie, elle découvre un pays d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion. Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.

Comédienne, romancière et dramaturge, Véronique Olmi est l’auteur notamment de Chaos debout, monté au Festival d’Avignon en 1998, Bord de mer (Actes Sud) et Cet été-là (Grasset), Prix Maison de la Presse.

 

9.jpgPoint Cardinal de Léonor de Récondo (Sabine Wespieser)

Solange et Laurent se sont rencontrés au lycée. La complicité a été immédiate. Laurent s’est longtemps abandonné à leur bonheur calme. Sa vie bascule quand, à la faveur de trois jours solitaires, il se travestit pour la première fois dans le foyer qu’ils ont bâti ensemble. À son retour, Solange trouve un cheveu blond…

Violoniste baroque et écrivain, Léonor de Récondo a obtenu avec Amours, son précédent roman paru en janvier 2015, le prix RTL/Lire et le prix des Libraires. Rêves oubliés, sur l’exil familial pendant la guerre d’Espagne, et Pietra viva, qui évoque six mois de la vie de Michel-Ange, avaient déjà remporté un beau succès.

 

10.jpg Summer de Monica Sabolo(JC Lattès)

Lors d’un pique-nique au bord du lac Léman, Summer, dix-neuf ans, disparaît. Vingt-cinq ans plus tard, son frère cadet Benjamin est submergé par le souvenir. Summer apparaît dans ses rêves, spectrale et gracieuse, et réveille les secrets d’une famille figée dans le silence et les apparences. Comment vit-on avec les fantômes ?

Journaliste, Monica Sabolo cesse son activité en 2000 pour se consacrer à l’écriture de son premier livre Le Roman de Lili. Lui succèdent Tout cela n’a rien à voir avec moi, couronné du Prix de Flore 2013 et Crans-Montana, Grand prix du roman de la SGDL en 2016.

 

11.jpgL’Art de perdre d'Alice Zeniter (Flammarion)

L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ? Un grand-père « harki » mort avant sa naissance, une grand-mère dont la langue lui est étrangère et un père mutique au sujet se son enfance… Comme faire ressurgir un pays du silence ?

Alice Zeniter a publié quatre romans, dont Sombre dimanche (Albin Michel) qui a reçu le Prix du Livre Inter, le Prix des lecteurs de L’Express et le Prix de la Closerie des Lilas et Juste avant l’oubli, Prix Renaudot des Lycéens. Elle est également dramaturge et metteur en scène de théâtre.

 

À propos de Christophe Ono-dit-Biot

 

Christophe Ono-dit-Biot a enseigné la littérature avant de devenir écrivain et journaliste. Directeur adjoint de la rédaction et rédacteur en chef du service Culture de l’hebdomadaire Le Point, il est également présent sur les ondes de France Culture avec ses émissions Le Temps des libraires et Le Temps des écrivains. Il anime par ailleurs, chaque semaine, le rendez-vous culturel Au Fil de mots sur les chaînes LCI et TF1.

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Auteur à succès, ses livres sont couronnés de nombreux prix. Son premier roman Désagrégé(e) reçoit en 2000 le Prix de la Rochefoucauld. Lui succèdent Interdit à toute femme et à toute femelle (2002) et Génération spontanée (2004), Prix de la Vocation. Inspiré de son expérience de Grand Reporter, il tire de ses voyages en Birmanie la toile de fond de Birmane, Prix Interallié 2007.

En 2013, Plonger sera consacré Grand Prix du roman de l’Académie française et Prix Renaudot des lycéens. Son dernier ouvrage Croire au merveilleux est paru chez Gallimard, dans la collection Blanche, en mars dernier.

 

À propos des Prix Landerneau

 

Créés en 2008, les Prix Landerneau sont aujourd’hui au nombre de 4 et consacrent tour à tour un album jeunesse, un polar, un roman et une bande-dessinée.

Chacun de ces prix fédère les libraires des 216 Espaces Culturels E.Leclerc. Ils se mobilisent autour de Michel- Édouard Leclerc et d’un auteur de renom, illustrant un réseau dynamique, attentif à l’actualité littéraire et à l’écoute des lecteurs. En résumé, un jury fidèle aux engagements culturels de l’Enseigne E.Leclerc.

 

À propos des Espaces Culturels E.Leclerc

 

Promouvoir et diffuser la culture en la rendant vivante, et favoriser l’accès au livre et à la lecture notamment : telle est l’ambition des Espaces Culturels E.Leclerc. Présents dans les villes moyennes, ces 216 espaces sont devenus plus qu’un lieu de vente : un lieu d’échange entre les artistes et le public au travers de rencontres, dédicaces et lectures programmées tout au long de l’année.

Sous l’impulsion de Michel-Édouard Leclerc, ils organisent également le Festival Culturissimo, proposant des rendezvous culturels gratuits dans tout l’Hexagone et à la Réunion. Artistes et auteurs investissent les théâtres, cinémas, salles de spectacle de 25 villes dans lesquelles sont implantés des Espaces Culturels E.Leclerc.

Les Prix Landerneau s’inscrivent dans la lignée de ces actions en faveur du livre et de la lecture et affichent des ambitions communes de partage et d’accessibilité.



05/09/2017
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