Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

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Mari Yamazaki : Giacomo Foscari 1, Mercure

Giacomo Foscari tome 1 : Mercure de Mari Yamazaki   2,5/5 (15-09-2013)

 

Mercure (200 pages) le premier tome de la série Giacomo Foscari est paru le 11 septembre 2013 chez la toute nouvelle maison d’édition Rue des Sèvres (page Facebook). 

 

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L’histoire (éditeur) :

 

Giacomo Foscari est un témoin sensible de l’évolution de deux sociétés chahutées au cours du xxe siècle : en Italie, pendant son enfance, il assiste à la montée du nazisme. Quelques années plus tard, il se retrouve jeune professeur au coeur du Tokyo intellectuel des années 60, en pleines tensions d’émancipation de la jeunesse.

 

Mon avis :

 

Avant de vous présenter ce livre, je tiens absolument à vous parler de la maison d’édition chargée de sa parution. Rue de sèvres est un tout nouvel éditeur de bande dessinée, issu du groupe l'école des loisirs.
Le groupe l'école des loisirs, qui fêtera bientôt ses 50 ans, s'agrandit donc depuis septembre 2013 d'une nouvelle maison. Le projet éditorial de Rue De Sèvres (en référence au siège situé 11, rue de Sèvres à Paris) s'articule autour de trois axes : la bande dessinée ado-adultes, tout-public et jeunesse, ce dernier pour partie déclinés d'univers des romans de l'école des loisirs. La maison proposera cinq titres dès la rentrée prochaine, et autour d'une quarantaine par an d'ici quelques années.

 

Parlons maintenant de cet ouvrage. Giacomo Foscari est un roman graphique aux dessins travaillés avec minutie. Cette première approche du travail de  Mari Yamazaki m’a charmée. J’ai pris beaucoup de plaisir à détailler les décors et les visages. Au niveau du graphisme, il propose des vignettes agréables à regarder avec des nuances de gris tout en douceur et des dialogues courts avec une police de caractère aérée. 

 

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Du point de vue de l’intrigue, Giacomo Foscari ne m’a pas captivée plus que ça. La quatrième et le communiqué de presse annonçaient beaucoup de choses que l’on ne retrouve que partiellement dans ce premier tome. On y voit surtout ce passionné de culture, fasciné par la Rome antique (et le dieu Mercure), livrer ses réflexions sur les cultures italiennes et japonaise, ainsi que ses souvenirs personnels et familiaux (réveillés par un objet ou un visage, lui rappelant par exemple son ami d’enfance disparu avec la montée du fascisme). J’ai trouvé malheureusement que les époques et les flashbacks, mal définis, jetaient un trouble dans la compréhension générale de l’histoire

Côté personnage, Giacomo m’a toujours semblé en retrait par rapport aux autres, presque triste et j’ai eu beaucoup de mal à le cerner.

 

C’est une  première rencontre avec le personnage de Giacomo Foscari pas vraiment réussie mais qui n’a pas ébranler ma curiosité. J’ai envie de découvrir la suite, parce qu’au final ce premier tome offre tout simplement plus de questions que de réponses. J'aimerais maintenant en savoir sur Giacomo, sur les personnages secondaires et continuer la réflexion sur les différences de cultures, de traditions et sur l’Histoire. L’auteure  souligne notamment ici le rapport qu’on les japonais à la nature et leur côté peu matérialistes.

 

En deux mots : intéressant mais vraiment incomplet !

 

NB : parce que je pense que le rapport aux livres en tant qu’objet en BD est très important, il me semble nécessaire de souligner certaines caractéristiques de cet ouvrage. Sa couverture plus souple et sa taille plus petite sont pratiques et permettent une manipulation aisée (presque à mi-chemin entre la BD et le manga plus traditionnels, chipant à chacun leurs avantages). Ce sont des points qui font de ce livre un ouvrage de qualité et très agréable à prendre en main.



20/09/2013
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