Jandy Nelson : Le ciel est partout
Le ciel est partout de Jandy Nelson 2/5 (25-08-2012)
Conseillé dès 13, Le ciel est partout (331 pages), premier roman de Jandy Nelson, est sorti le 17 mai 2010 dans la collection Scripto des éditons Gallimard jeunesse.
L’histoire (éditeur) :
Un amour brûlant, une perte dévastatrice, Lennie lutte pour trouver sa propre mélodie. Alors que Bailey, sa sœur, sa meilleure amie, vient de mourir, comment continuer? A-t-elle le droit de plaire, elle aussi? De désirer Toby? D'être heureuse sans Bailey? Et comment ose-t-elle rire encore? Parfois, il faut tout perdre pour se trouver...
Mon avis :
Je suis assez déçue par ce titre. J’ai apprécié le sujet abordé et la manière de le faire mais le côté romance ne m’a pas plu du tout. J’ai trouvé que l’histoire trainait en longueur et qu’elle manquait d’un petit quelque chose. Bref, je me suis bien ennuyée et suis assez étonnée qu’il soit aussi bien noté sur tant de forums et qu’il est entrainé autant de coup de cœur.
C’est vrai que l’héroïne est touchante, tout comme les proche de sa sœur, affectés par son décès. La façon d’aborder le deuil sort de l’ordinaire. On passe forcément par beaucoup de sentiments : la colère (d’avoir perdu sa moitié, de se retrouver seule, de découvrir ses secrets non partagés), la culpabilité (de vivre, d’être heureuse), et puis bien évidement le chagrin. Mais Lennie, 17 ans, a beaucoup de mal à en parler alors elle écrit des poèmes, des souvenirs d’instants partagés avec Bailey, des pensées sur les pages de ses livres, sur des gobelets, des petits bouts de papier qu’elle dissémine partout et que l’auteure entremêle au récit. C’est beau et émouvant. On comprend que le lien qui l’unissait à sa sœur Bailey n’était pas que fraternel. Et puis il n’est pas uniquement question de deuils au sens de mort, car Lennie a une situation familiale complexe : élevées par Manou leur grand-mère maternelle et Big leur oncle (marié et divorcé 5 fois), elles ne connaissaient pas leur père et leur mère a les abandonnées il y a seize ans. Durant ces 16 années les filles se racontaient un tas d’histoires romanesque justifiant l’absence de leur maman avec « le gène familial de la bougeotte » et son côté aventurier. Mais la réalité est moins passionnante et Lennie va enfin en prendre conscience. On la voit évoluer, se reconstruire et reprendre sa vie d’adolescence grâce à sa famille (originale) et à Toby, le petit ami de Bailey, avec qui elle noue une relation particulière, associés dans la douleur de l’absence. Et puis à côté il y a l’arrivée de Joe, et avec lui la romance dans l’intrigue. Mais je ne m’étendrai pas sur le sujet car je n’ai pas accroché avec cet aspect du roman même si ce personnage a un potentiel sympathique très élevé.
Le ciel est partout a pas mal de points positifs dont l’écriture de Jandy Nelson qui est fluide et imagée (évocation du ciel est constante et poétique). L’intensité des émotions se dégage des mots et on ressent parfaitement ce que vit Lennie. L’entrée dans le roman m’a serré le cœur mais l’ennuie a pris le dessus et la lecture n’a finalement pas été aussi passionnante que je ne l’aurais souhaité. Un roman agréable à lire mais sans plus, longuet et sans doute trop jeunesse pour moi.
Challenge girly : 2/10
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