Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

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Chuck Palahniuk et Cameron Stewart : Fight Club 2

Fight Club 2 de Chuck Palahniuk (auteur) et Cameron Stewart (illustrateur)   4/5 (19-04-2016)

 

Fight Club 2 (264 pages) sort le 28 avril 2016 aux Editions Super 8.

 

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L’histoire (éditeur) :

 

Certains amis ne vous laissent jamais en paix…

La première règle du Fight Club, vous vous souvenez ? Mais ça, c’était avant. La cendre des glorieuses explosions d’antan est depuis longtemps retombée.

Nous sommes dix ans après la fin de la première histoire. Marla et « celui qui se fait appeler Sebastian » sont désormais mariés, englués dans une haïssable petite existence bourgeoise. Ils ont une maison, un petit garçon, sans doute une carte d’électeur – plus rien ne les distingue de leurs voisins.

Sebastian, cependant, n’est pas tout à fait guéri : il gobe des petites pilules pour juguler les symptômes de son ancienne schizophrénie. Marla, qui trompe son ennui en participant à des groupes de parole bizarroïdes, les remplace par du sucre et de l’aspirine : une façon comme une autre de faire revivre Tyler Durden, afin qu’il revienne foutre le bordel dans leur univers trop bien rangé.

 

Mon avis :

 

Roman graphique parfaitement à l’image du premier volume (version roman ou adaptation cinématographique), Fight Club 2 est DETONNANT.

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Je l’attendais avec impatience ce bouquin ! Depuis que j’avais entendu parler d’une suite et sans même savoir qu’il s’agirait d’une bande dessinée, je mourrai d’envie de m’y plonger. Qu’est ce que Chuck Palahniuk allait nous réserver ? Que dis-je…Qu’est ce que l’auteur allait réserver à son narrateur possédé par Tyler Durden ?

20 Ans après le premier opus devenu culte, on ne pouvait espérer que du bon. Et finalement c’est vraiment pas si mal croyez-moi.

Déjà, un mot sur le support. Un roman graphique. Mais, qu’elle bonne idée ! Les fans du film vont s’en donner à cœur joie (même si le sexy Brad Pitt perd un peu de son charme ici…). Pas besoin d’être adepte du roman pour enfin comprendre certaines choses et pour savoir ce qu’est devenu Edouard Norton, lâché au sommet d’un building chargé d’explosif.  

Voilà là donc un bon compromis entre l’œuvre littéraire originale et celle de David Fincher. Personnellement, les deux m’avaient plu et me plonger dans cette suite graphique a été tout autant surprenante que satisfaisante. Carrément impressionnante même, pour tout vous dire. 

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Merci les gars !  La collaboration Chuck Palahniuk/Cameron Stewart marche du tonnerre. Chuck Palahniuk, qui fait d’ailleurs là quelques apparitions à la « Tyler Durden » (Durdennienne, si j’ose dire), met le paquet. Il pousse l’idée à son max pour nous faire entrer dans le projet chaos et dans l’esprit de « Sebastian ». Violence, anarchie, sexe et plongée impressionnante dans une double personnalité… Ni l’auteur ni l’illustrateur n’a choisi la modération. Vous êtes prévenus.

 

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Le premier que j’admire pour son imagination sans borne et sa hardiesse à s’aventurer dans ce qu’il y a de plus extrême (même si je n’accroche pas à toutes ses idées er ses écrits), va loin. Pas évident de saisir tout le concept d’emblée, alors des pages spéciales « en cas d’atterrissage d’urgence » entre chaque chapitre permettent en 6 mini-vignettes de bien mettre en place dans notre esprit ce que Tyler envisage et ce que Sebastian vit (ou endure).

Le second, que je découvre, offre un visuel très comics (bon, en même temps, il est auteur chez DC Comics de séries telles que Batman ou Catwoman…) qui colle hyper bien à l’histoire : réfléchie, démesuré, précise, subversive et folle.

Le seul bémol du roman graphique : le goût de trop peu qui reste quand même à la fin de la lecture.

 

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Alors Fight club 2 c’est quoi ? Une suite évidemment, et une genèse aussi. On comprend enfin l’essentiel et on découvre que Tyler est bien plus que Tyler Durden….

On retrouve le narrateur 10 ans plus tard, guéri (si on veut), contenu (dirons-nous) grâce  des tonnes de pilules qui ont fini par en faire un zombi et  que Marla (sa femme depuis 9 ans) ne supporte plus, autant que la monotonie de la vie. Alors elle traficote ses médocs et secrètement soustrait son traitement officiel par des placebos. Résultat : revoilà Tyler Durden. Revoilà ? Avait-il vraiment disparu ?...

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Bon, et puis un autre élément qui rend ce livre si réussi : sa couverture ! Retirez cette jaquette sympa et classique (d’une sobriété qui claque) dans le style des couv des Editions Super 8, et découvrez la super belle couverture rigide  de David Mack  (qu’il a du être bien difficile de choisir, au vue des illustrations alternatives présentées en fin d’ouvrage, mais qui colle au mieux à cette série).

 

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En deux ou trois mots : un livre pas donné, c’est vrai (25 euros) mais que tous les fans de  Chuck Palahniuk , de Fight Club ou de romans graphiques, devront se procurer !

 



28/04/2016
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