Carene Ponte : Tu as promis que tu vivrais pour moi
Tu as promis que tu vivrais pour moi de Carène Ponte 3,75/5 (03-08-2017)
Tu as promis que tu vivrais pour moi (360 pages) est disponible depuis le 1er juin 2017 aux Editions Michel Lafon.
L’histoire (éditeur) :
Quand on a trente ans, on n’est jamais préparé à perdre sa meilleure amie. C’est pourtant le drame que Molly doit affronter quand Marie est emportée par la maladie en quelques mois à peine. Juste avant de mourir, celle-ci demande à Molly de lui faire une promesse : vivre sa vie pleinement, pour elles deux. Elle y tient, alors Molly accepte.
Mais par où commencer ? Lâcher son travail de serveuse ? Rompre avec Germain, l'homme avec lequel elle vit ? Certes, il est comptable et porte des chaussons, mais il est gentil.
Lorsque Molly reçoit quelques jours après l’enterrement un mystérieux paquet contenant douze lettres de Marie, elle comprend que celle qui lui manque tant n’avait pas l'intention de se contenter de paroles en l'air et que son engagement va l’entraîner bien plus loin que ce qu’elle imaginait…
Mon avis :
Tu as promis que tu vivrais pour moi est clairement le genre de lecture positive réjouissante et presque légère qui se lit à la première occasion ou en cas de besoin de réconfort et de lecture doudou.
Même si le début ne s’annonce pas réjouissant (la perte de sa meilleure amie est un point de départ plutôt déprimant), Carène Ponte a su développer une histoire charmante qui fait du bien et à y insuffler suffisamment de bonne humeur. D’autre part, elle réussit à rendre Marie (la défunte) très vivante et grâce à elle, notamment, elle apporte cette « pétillance » au récit, sans laquelle on serait vite tombé dans le morose et le plan-plan.
Grace à la disparue, Molly qui n’a pas la pire des vies mais qui est loin d’avoir non plus la vie qu’elle mérite (ah, ce Germain…Pfff, qu’il est déprimant !!!!), va vivre une belle aventure et s’affirmer pour devenir enfin ce qu’elle veut être. Et même si on peut trouver l’histoire facile à force de la voir enchaîner les petits et grands bonheurs, et s’en fout et on savoure tout simplement. Parce qu’il se dégage la bonne dose de bonheur, de douceur, de gaité et d’humour. Mais aussi de mélancolie…
Carène Ponte signe un second roman feel-good réussi. J’ai aimé l’idée et la narration (riche en dialogues, réaliste et très rythmée), l’histoire (qui n’est au final pas si prévisible que ça et est pleine de jolies émotions) et enfin et surtout cette galerie de personnages super attachants (Nadège évidement en tête de liste avec sa gentillesse et son salon de thé comme on aimerait en avoir en bas de sa rue).
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