Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

Dictionnaire des sorcières de Grégoire Solotareff   3,5/5   (22-09-2016)

Dictionnaire des sorcières (192) sort le 5 octobre 2016 aux Editions Ecole Des Loisirs.

Le livre (éditeur) :

Pourquoi les corbeaux sont-ils les acolytes des sorcières ? Quelle est la couleur de la chevelure de ces dernières ? Comment s’appellent leurs maris ? Et leurs bébés ? Où sont-elles aux toilettes ? Pourquoi aucun gâteau ne s’appelle-t-il « pied de sorcière » ? Toutes les réponses à ces questions, et bien d’autres (plus de cent), se cachent dans les pages de ce dictionnaire pas comme les autres. 

Mon avis :

Après le mythique Dictionnaire du Père Noël (dont nous avons à la maison la vieille édition de 1991), revoilà Grégoire Salotareff avec un nouveau faux dictionnaire.

C’est sans doute parce qu’il a été bercé pat les histoires de sa maman russe Olga Lecaye (telles que Baba Yaga et autres contes de sorcières effrayantes) que l’auteur a eu l’idée de leur rendre cet hommage : un dictionnaire rien que pour elles, sur elles et leur vaste monde. Et nous, nous allons enfin tout savoir sur ces vilaines au nez crochu, ces mystérieuses et effrayantes veilles (sont-elles toutes veilles d’ailleurs ?) mégères et leur univers.

Dessin, définition, mise en page, c’est encore et toujours un bonheur à découvrir. Les tableaux ont évidemment le thème commun des sorcières mais chaque page se révèle être une surprise tant la diversité (couleurs, représentations et mots choisi) est présente. On ne se lasse pas de se plonger dans ce lexique (plutôt qu’un dictionnaire) qui offre un regard neuf, loufoque et décalée sur leur univers.

Il n’y a pas là d’ordre alphabétique (mais quand même un index classé, pour les amoureux de l’organisation), et des illustrations qui, au premier coup d’œil, n’ont que peu de rapport avec le mot choisi. On va donc ici de surprise en surprise dans ce livre étonnant, drôle, insolite et sans aucun doute très juste (je ne connais pas de sorcières et ne suis pas sassez experte pour en parler ou pour contredire la moindre définition).

On y trouve quelques facilités (« il s’en sort bien avec ce mot ! » dirons certains) mais l’ensemble est amusant et bien trouvé !