Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

Riquette à la coque de Daniel Hénon  5/5 (03-06-2018)

Riquette à la coque (47 pages) est disponible depuis le 13 juin 2018 aux Editions L’école des loisirs.

L’histoire (éditeur) :

Prenez une princesse intelligente, mais physiquement assez biscornue, que sa mère la reine appelle Riquette. Prenez ensuite un prince, si bête mais si beau que ses parents l’on prénommé Beau. Accordez à chacun un don magique : à l’une, le don de rendre intelligent celui qu’elle chérira ; à l’autre, d’embellir l’élue de son coeur. Maintenant, il suffira que ces deux-là s’aiment pour que tout soit arrangé. Mais… est-ce si simple, de tomber amoureux ?

Mon avis :

Mai 2000, deux naissances ont lieu : 1 fille pour la reine de Washington et un fils pour la reine de mexico. Deux bébés particuliers, la 1^ere biscornue mais dotée d’une intelligence et un esprit incroyables et le second, beau comme un dieu mais terriblement idiot. Lors de la première visite chez le pédiatre, celle-ci décèle évidement au premier regard les atouts et différences de chacun deux, et en tant que la fée de Tahiti, elle leur délivre à tous deux un don, sachant d’avance comment finiront ces deux-là.

Avant d’arriver à leur 15èeme anniversaire qu’elle espère être à l’image de ses visions, le chemin va être mouvementé…

A la manière d’un conte d’antan, avec modernisme et panache Riquette à la coque est un album qui parle d’acceptation, de mal être et évidement d’amour, au-delà des convenances, des idées reçues et surtout d’amour sincère, sans jugement.

Le tout est formulé avec beaucoup d’humour, une pincée de magie (peut-être pas celle que l’on croyait), espièglerie et bonne humeur, quelques coups de baquette magique et de philosophie, une grosse dose d’amour et de belles et pétillantes illustrations.

Riquette à la coque, ou comment apprendre à aimer au-delà des préjugés, juste aimer avec les yeux de l’amour !

Riquette à la coque, ou comment donner envie de se replonger dans les vieux contes tels que Riquet à la houppe, intelligemment détourné par Daniel Hénon dans cet album original et pourtant toujours aussi traditionnel.