Mes premières envies livresques de la rentrée littéraire 2017
Mes premières envies livresques de la rentrée littéraire 2017
Chez Calmann-Lévy
Où cours-tu William... de Denis Jeambar (16 août 2017)
L'écriture peut-elle sauver un homme ?
Dans un Paris plus que jamais miroir aux vanités, l’extrême droite est sur le point de remporter les élections. William Kenfcet, journaliste à l’indépendance farouche, sent que le pire va advenir. Il l’a écrit et fait savoir. Est-ce pour cela qu’un soir il se fait salement agresser devant les grilles du jardin du Luxembourg ? Et que, voulant le sauver, un jeune couple est assassiné ?
Quand William se réveille à l’hôpital, il s’effondre. Écrasé par son histoire familiale, rongé par ses démons et par l’âge qui avance, il décide de partir à New York sur la tombe du jeune homme mort pour le secourir.
Un matin, dans le journal, il découvre l’histoire de Harvey Miller, un homme que le déclassement social a transformé en monstre — il a tué sa femme et ses quatre enfants — et qui vomit la morale de la société américaine. Cette histoire, William s’en empare, et le livre qu’il se met à écrire lui permettra de creuser ses propres zones d’ombre.
Roman gigogne, noir comme l’encre, où se mêlent les destins de ces personnages en fuite, Où cours-tu William… est aussi un polar politique, une réflexion sur la filiation, la transmission, et le pouvoir de la littérature.
Un astronaute en bohême de Jaroslav Kalfar (16 août 2017)
" La Terre était maintenant un point brillant dans les profondeurs des cieux, un foyer réduit à une unité de ponctuation."
Jakub est un astrophysicien missionné par la République tchèque pour partir dans l’espace analyser un inquiétant nuage qui recouvre Vénus. À la veille de son départ et alors que des hordes de caméras le suivent partout, Jakub n’a qu’une hâte, se retrouver enfin seul. Cependant, au bout de treize semaines de voyage, il apprend par écran interposé que sa femme Lenka le quitte. Esseulé au milieu des étoiles, Jakub est aussitôt pris d’une terrible crise d’identité, qui le conduit à revisiter son passé : son père lié au Parti communiste et jugé bourreau suite à la révolution de Velours, le décès accidentel de ses parents, son départ de Prague pour être élevé par ses grands-parents, puis plus tard, son coup de foudre pour Lenka. Jakub remet soudain tout le sens de sa vie, et de l’humanité entière, en question.
Plus Vénus approche, moins il s’en soucie car sa vraie mission devient la reconquête de son épouse, à des années-lumière de lui. Une odyssée époustouflante qui interroge tout autant l’Univers que l’intime.
« Un premier roman à l’imagination frénétique qui bouillonne de vitalité et d’originalité. Le style de Kalfar est si unique qu’il laissera son empreinte. » The New York Times
Chez La Martinière
Mademoiselle, à la folie ! de Pascale Lécosse (17 août 2017)
Un premier roman d'une légèreté grave, court et intense. Comme une vie qui s'achève trop tôt
Catherine danse au sommet de sa vie. Fantasque et admirée, elle a embrassé les acteurs les plus séduisants, joué dans les plus grands flms. Elle aime les autres éperdument et distraitement. Jean, son amant éternel, ministre dûment marié. Mina, son assistante, sa confdente, sa meilleure amie. Mina qui ne lui passe rien, Mina qui lui permet tout. Pourtant, un jour, les coupes de champagne à onze heures du matn, les coups de tête irrésistbles : même Catherine n’y comprend plus rien. Tout va trop vite, tout s’embrouille. Mina fera tout pour protéger Catherine de la maladie qui ne dit pas son nom. Car Mademoiselle veut jouer son rôle jusqu’au bout. Un peu, beaucoup, à la folie.
Chez Philippe Rey
Paysage perdu de Joyce Carol Oates (5 octobre2017)
C’est avec un mélange d’honnêteté brute et d’intuition poignante que Joyce Carol Oates revient sur ses années d’enfance et d’adolescence. Enfance pauvre dans une ferme de l’État de New York, qui fourmille de souvenirs : les animaux (notamment une poule rouge avec laquelle Joyce a noué un lien spécial), la végétation, le monde ouvrier, ses grands-parents hongrois dont elle remarque l’étrangeté, surtout celle de son grand-père dur, sale, élégant et taquin qui la terrifiait, ses premières classes à l’école, ses parents aimants et dévoués à leur fille. Des années qui lui offrent à la fois un univers intime rassurant, mais un univers limité, cerné par des territoires inaccessibles, propices à enflammer l’imagination de la jeune fille, du futur écrivain qui trouve là ses premières occasions de fiction. Des territoires où la mort rôde et où les êtres soufrent : cette maison dans la forêt où vivent des enfants qu’elle connaît, battus et abusés par un père violent et ivrogne qui y mettra le feu ; son amie de classe Cynthia, brillante et ambitieuse élève qui se suicidera à l’âge de 18 ans – Joyce culpabilisera de lui avoir survécu ; et sa sœur Lynn Ann, née le jour des 18 ans de Joyce, gravement atteinte d’autisme, qui deviendra violente au point de dévorer littéralement avec les dents les livres de sa grande sœur… Dans ce texte émouvant, Joyce Carol Oates explore le monde à travers les yeux de l’enfant et de la jeune fille qu’elle était, néanmoins consciente des limites de sa mémoire après tant d’années. Mais cette lectrice du premier livre qu’elle adula, Alice au pays des merveilles, sait que la vie est une succession d’aventures sans fin, qui voit se mêler comédie et tragédie, réalité et rêverie.
Les terres dévastées d'Emiliano Monge (24 août 2017)
Au milieu de la nuit et de la jungle mexicaine, des projecteurs s’allument : un groupe de migrants, trahis par leurs passeurs, est pris d’assaut par des trafiquants. Certains sont exécutés ; les autres, triés selon le sort qui leur est réservé, sont stockés dans des camions pour être livrés dans les montagnes alentour. Sous la direction des deux chefs de bande, Estela et Epitafo, les convois prennent la route des montagnes. Façonnés par un passé que l’on devine odieux, ces amants contrariés jouissent de leur pouvoir et des souffrances qu’ils infligent. Obsédés l’un par l’autre, ils tentent vainement de communiquer, de se dire leur amour et leurs espoirs d’une nouvelle vie. Tenu en haleine, le lecteur assiste à leur chute, naviguant entre les différents cercles de l’histoire – Estela et sa cargaison dans une direction, Epitafo dans une autre, son homme de main qui ourdit quelque vengeance, les jeunes passeurs qui répètent inlassablement leur triste tour, le macabre père Nicho dans l’orphelinat où tout a commencé – et le chœur des migrants, dont l’individualité s’effrite peu à peu et qui deviennent « sans voix, sans âme et sans nom ». Dans ce récit où les êtres humains sont réduits à l’état de marchandises, où la violence règne, Emiliano Monge distille les essences d’une Amérique latine sauvage, met à nu l’horreur et la solitude, mais aussi l’amour, la loyauté et l’espérance qui combattent dans le cœur de l’être humain. Tragédie moderne à la prose crue et rythmée, roman puissant, Les terres dévastées happent le lecteur dans un tourbillon à la fois émouvant et dérangeant.
Chez Fayard
Nitro Mountain de Lee Clay Johnson (4 septembre 2017)
Dans une ancienne région minière des Appalaches ravagée par la pauvreté, l’ombre de Nitro Mountain s’étend sur la cohorte de laissés pour compte, junkies, piliers de comptoir, vauriens et marginaux sublimes qui y vivent. Jones, un musicien bluegrass qui se donne avec son groupe dans des bars glauques, prend sous son aile Leon, un jeune homme paumé qui ne se remet pas de sa rupture avec la séduisante, torturée et bouleversante Jennifer. Celle-ci a eu la mauvaise idée de tomber sous la coupe d’Arnett, un truand psychopathe aussi terrifiant que fascinant, reconnaissable au tatouage Daffy Duck qu’il porte au cou. Quand Turner, ex-flic cinglé à la gâchette facile qui a troqué son arme de service pour une arbalète, se met en tête d’arrêter Arnett, suspecté de meurtre, afin de regagner son insigne, les choses ont déjà commencé à tourner à l’aigre.
Un roman noir pénétrant, des personnages tordus, désespérés, et diablement attachants: Lee Clay Johnson fait une entrée fracassante en littérature à travers ce récit envoûtant, imbibé de whiskey et de drogues dures, sur fond de musique country.
Je m’appelle Lucy Barton d'Elizabeth Strout (28 août2017)
Hospitalisée à la suite d’une opération, Lucy Barton reçoit la visite impromptue de sa mère, avec laquelle elle avait perdu tout contact. Tandis que celle-ci se perd en commérages, convoquant les fantômes du passé, Lucy se trouve plongée dans les souvenirs de son enfance dans une petite ville de l’Illinois – la pauvreté extrême, honteuse, la rudesse de son père, et finalement son départ pour New York, qui l’a définitivement isolée des siens. Peu à peu, Lucy est amenée à évoquer son propre mariage, ses filles, et ses débuts de romancière dans le New York des années 1980. Une vie entière se déploie à travers le récit lucide et pétri d’humanité de Lucy, tout en éclairant la relation entre une mère et sa fille, faite d’incompréhension, d’incommunicabilité, mais aussi d’une entente muette et profonde. Publié aux États-Unis en janvier 2016, Je m’appelle Lucy Barton a été salué comme un chef-d’œuvre par la critique littéraire et s’est rapidement hissé en tête des ventes.
Chez Mazarine
La Malicieuse Revanche d’un souffre-douleur de Serge Farnel (11 septembre 2017)
Au collège, dans la cour de récréation, entre brimades, racisme et harcèlement, c’est la guerre des boutons. Les élèves s’affrontent et tous les coups sont permis. Arthur, douze ans, cherche à trouver sa place tout en évitant de trop se faire remarquer. Aucune envie d’être pris comme souffre-douleur. Car il en faut toujours un : dans sa classe, c’est Thierry. Mais pour séduire Giovanna qu’il n’ose aborder, Arthur n’a d’autre choix que de se faire remarquer. Périlleuse équation ! Alors quand le proviseur décide de lancer la Gazette du collège, tous les espoirs sont permis. Pour échapper à la cruauté des autres, rien de tel que de l’exercer. Et si, au lieu de s’affronter pour ne pas être la tête de Turc, Thierry et Arthur formaient leur propre bande ? C’est l’histoire d’un enfant sensible, intelligent et maladroit qui cherche simplement à grandir et apprend à réfléchir sur le monde qui l’entoure.
Chez Actes Sud
Imago de Cyril Dion (16 août 2017)
Quatre personnages croisent l’histoire d’une nation violentée. Amandine, qui n’a cessé de chercher l’amour d’un homme quitte à lui cacher son désir d’enfant. Fernando, son fils aîné, fonctionnaire dans une institution d’envergure. Nadr, à qui son père n’a jamais dit sa vérité tout en lui léguant un attachement profond à la Palestine. Et Khalil, le demi-frère de Nadr, masculin abîmé d’animalité, de désespoir. D’humiliation. Alors que le djihad embrigade les jeunes de Rafah, Israël n’est plus le cœur de cible. Quand Khalil s’engage, Nadr qui ne peut le supporter, part à sa poursuite. Et c’est à Paris que se croiseront ces trois garçons : Fernando, Khalil et Nadr. Mais le temps ne rassemble personne.
Chez sonatine
Addict de James Renner (août 2017)
En 2004, la voiture accidentée d’une élève infirmière sans histoires, Maura Murray, est retrouvée à des centaines de kilomètres de chez elle. Aucune trace de la jeune fille, qui était sur le point de se marier. Plus troublant encore, lorsqu’on ouvre son appartement, on constate qu’elle s’apprêtait à déménager, alors qu’elle n’en avait parlé à personne, ni à ses amies, ni à son futur mari, ni à sa famille. Quel était le secret de Maura ? Et qu’est-elle devenue ?
En 2010, l’affaire Murray, jamais résolue, n’intéresse plus grand monde sauf un homme très particulier, James Renner. Celui-ci a été victime, à l’âge de onze ans, d’un grave traumatisme : il est tombé fou amoureux d’une jeune fille de son âge en voyant sa photo affichée dans son quartier avec la mention « Portée disparue ». Le cas n’a jamais été élucidé et il en a conçu une obsession dévorante pour les crimes non résolus, qui l’a mené aux confins de la folie. Un test de psychologie clinique, le MMPI, a montré que son esprit fonctionnait de la même façon que celui des tueurs en série et des meilleurs flics américains. Renner a d’abord essayé de fuir cette part sombre, en vain. Lorsqu’il décide de renouer avec ses vieux démons et de se pencher sur les zones d’ombre de l’affaire Murray, il va devoir à nouveau affronter cette obscurité qui le fascine tant. Quitte à y laisser sa santé mentale.
Récit d’une étrange obsession tout autant qu’enquête détaillée et passionnante, Addict est un document exceptionnel, qui fera date dans l’histoire du genre.
Ne fais confiance à personne de Paul Cleave (août 2017)
Il y a pire que de tuer quelqu’un : ne pas savoir si on l’a tué.
Les auteurs de thrillers ne sont pas des personnes très fréquentables. Ils jouent du plaisir que nous avons à lire d’abominables histoires, de notre appétit pour des énigmes qui le plus souvent baignent dans le sang. Nous ne sommes pas très raisonnables. Ce jeu dangereux peut parfois prendre des proportions inquiétantes. Leurs ouvrages peuvent nous donner des idées regrettables, favoriser un passage à l’acte aux conséquences funestes. Eux les premiers, qui pensent connaître toutes les ficelles du crime parfait, ne sont pas à l’abri de faire de leurs fictions une réalité. Prenez par exemple Jerry Grey, ce célèbre romancier, qui ne sait plus très bien aujourd’hui où il en est. À force d’inventer des meurtres plus ingénieux les uns que les autres, n’aurait-il pas fini par succomber à la tentation ? Dans cette institution où on le traite pour un alzheimer précoce, Jerry réalise que la trame de son existence comporte quelques inquiétants trous noirs. Est-ce dans ses moments de lucidité ou dans ses moments de démence qu’il est persuadé d’avoir commis des crimes ? Quand la police commence à soupçonner les histoires de Jerry d’être inspirées de faits réels, l’étau commence à se resserrer. Mais, comme à son habitude, la vérité se révèlera bien différente et bien plus effroyable que ce que tous ont pu imaginer !
Entre Shutter Island (Dennis Lehane) et Un employé modèle, Paul Cleave signe sans conteste avec Ne fais confiance à personne son chef d’œuvre.
Une envie de tuer de Graeme Macrae Burnet (octobre 2017)
Sélectionné pour le Booker Prize, un formidable puzzle aussi divertissant qu’intelligent.
Alors qu’il fait des recherches généalogiques sur ses ancêtres écossais, Graeme Macrae Burnet découvre des archives relatives à une étrange affaire. En 1869, Roderick Macrae, dix-sept ans, a été arrêté après un triple assassinat dans un village isolé des Highlands. Dans un document écrit, le jeune homme relate sa vie et ses meurtres, sans jamais donner le moindre détail sur ses mobiles. Hormis ce récit, aucune preuve tangible de sa culpabilité n’a été trouvée. Était-il tout simplement fou ? Graeme Macrae Burnet nous livre toutes les pièces du procès : témoignages, articles de journaux, rapports des médecins. Peu à peu, le doute s’installe. Le récit de ces crimes est-il bien l’œuvre de ce jeune garçon, a priori illettré ? S’agit-il d’un faux ? Si c’est le cas, que s’est-il réellement passé ? La solution semble se trouver dans la vie de cette petite communauté repliée sur elle-même, où chacun doit rester à sa place, sous peine de connaître les pires ennuis.
Sélectionné pour le Booker Prize 2016, ce thriller hors norme nous propose un voyage entre réalité et fiction d’une rare intelligence. Alors que peu à peu les pièces du puzzle se mettent en place dans un suspense omniprésent, l’auteur, servi par une écriture remarquable, fait revivre toute une époque, ses mœurs, sa psychiatrie, son appareil judiciaire, son système de classe, et pose des questions qui restent d’une actualité brûlante. Quelle autre solution que la violence dans un monde qui ne vous laisse aucun avenir ? Qui pour défendre les intérêts de ceux qui ne représentent rien ? Comment échapper à ses origines ? Rares sont les romans qui conjuguent de la sorte sens de l’intrigue, plaisir et réflexion. Un coup de maître.
Nulle part sur la terre de Michael Farris Smith (août 2017)
Les oubliés du rêve américain.
Une femme marche seule avec une petite fille sur une route de Louisiane. Elle n’a nulle part où aller. Partie sans rien quelques années plus tôt de la ville où elle a grandi, elle revient tout aussi démunie. Elle pense avoir connu le pire. Elle se trompe.
Russel a lui aussi quitté sa ville natale, onze ans plus tôt. Pour une peine de prison qui vient tout juste d’arriver à son terme. Il retourne chez lui en pensant avoir réglé sa dette. C’est sans compter sur le désir de vengeance de ceux qui l’attendent.
Dans les paysages désolés de la campagne américaine, un meurtre va réunir ces âmes perdues, dont les vies vont bientôt ne plus tenir qu’à un fil.
On a envie de comparer Michael Farris Smith à Sam Shepard ou à Cormac McCarthy, tant on a besoin de repères quand on assiste à la naissance d’un écrivain majeur. Ce serait faire erreur. Michael Farris Smith possède en effet un style et un talent d’évocation totalement singuliers qui vont droit au cœur du lecteur. Avec ces personnages qui s’accrochent à la vie envers et contre tout, il nous offre un magnifique roman sur la condition humaine, qui ne quittera pas nos esprits avant longtemps.
Chez Gallimard
La salle de bal d'Anne Hope (17 août 2017)
Où l'amour est votre seule évasion ...
1911: À l'intérieur d'un asile au bord des landes du Yorkshire, où les hommes et les femmes sont séparés par de hauts murs et des fenêtres barrées, il y a une salle de bal vaste et magnifique. Pour chaque soirée brillante chaque semaine, ils se réunissent et dansent. Quand John et Ella se rencontrent C'est une danse qui changera deux vies pour toujours.
Au-dessus de l'été de chaleur de 1911, à la fin de l'ère édouardienne, THE BALLROOM est un conte d'amour improbable et d'obsession dangereuse, de folie et de sérénité, et de qui doit décider lequel est.
Les rêveuses de Frédéric Verger (24 août 2017)
Mai 1940. Les armées de Hitler écrasent la France. Peter Siderman, un jeune Allemand de dix-sept ans engagé dans l'armée française, prend l'identité d'un mort pour échapper aux représailles. Prisonnier, il croit avoir évité le danger quand on lui annonce qu'on va le libérer et le reconduire dans sa famille. Comment sera-t-il accueilli chez ces gens qui ne le connaissent pas ? On sent passer ici le grand souffle à la fois tragique et merveilleux déjà présent dans le premier roman de Frédéric Verger.
On retrouve sa prose riche en métaphores réjouissantes, en inventions fantasques, en rebondissements, en scènes inoubliables décrites dans une langue sensuelle et gourmande.
Chez Mirobole
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