Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

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La nouvelle du lundi : Le premier amour de Grand Corbeau de Muriel Bloch

journal-1297j7308 (250x168).jpgLa nouvelle du lundi laisse aujourd'hui sa place à un autre genre de texte très court : le conte.

 

 

Le premier amour de Grand Corbeau  de Muriel Bloch   4/5 (22-02-2015)

 

Le premier amour de Grand Corbeau  (32 pages) est sorti le 15 janvier 2014 dans la collection Il était une (mini) fois des Editions Didier Jeunesse.

Site de l'auteure/conteuse :  Muriel Bloch

Temps de lecture : 5 minutes

Thèmes : création - nature - vie

 

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L’histoire (éditeur) :

 

Pour les Inuits du Groenland, c’est Grand Corbeau qui créa le monde. Il apparaissait tantôt homme, tantôt oiseau. Un matin, il s’aventure sur la mer Blanche. Au loin, il aperçoit une énorme baleine…

 

Mon avis :

 

Voilà un petit conte Inuit, réécrit par Muriel Bloch, qui permet aux jeunes enfants de découvrir (à voix haute de préférence) une histoire venue d’ailleurs, une autre culture et d’échanger autour du thème de la vie et de la nature.

 

Grand Corbeau (tantôt oiseau, tantôt homme) est le créateur du monde, des hommes et des animaux qu’il admire et aime. C’est pourquoi il décide de vivre à leurs côtés. S’approchant d’une baleine, il rentre dans son ventre et y découvre une très belle jeune fille dont il tombe amoureux. Mais la belle est l’âme  et le cœur de l’animal et ne peut donc le quitter. Grand Corbeau décide malgré tout de libérer la belle danseuse  pour vivre son amour, tuant ainsi l’animal.

 

Les thèmes majeurs traditionnels Inuits (mer, animaux et respect de la nature) tiennent une place majeure. Partagée entre la vie et la mort ce conte laisse une étrange impression. La nature et l’amour sont célébrer avec une dramatique puissante et associés à la mort et au sacrifice. Grand Corbeau m’est apparu ici comme un messager, porteur de morale accessible aux enfants (la précarité de la vie et de la nature) : tout ce qui vient à naître finit par mourir. Le premier amour du Grand Corbeau permet de parler facilement d’égoïsme et de fragilité de la nature.

La fin rythmée, avec certains mots plus marqués (texte plus grand et en gras) reste tout de même porteur d’espoir avec le chant et la danse (qui succèdent aux larmes) porteurs de vie.

 

En bref : une lecture d’à peine 5 minutes très agréable et que j’ai pris plaisir à découvrir.

 

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23/02/2015
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