Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

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Kate Hamer : La Fille en rouge

La Fille en rouge de Kate Hamer   3/5 (26-09-2016)

 

La Fille en rouge (432 pages) est paru le 8 septembre 2016 dans la collection Suspens des Editions Denoël (traduction : Pierre Ménard).

 

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L’histoire (éditeur) :

 

Mère célibataire, Beth est tenaillée par une hantise qui l'empêche de dormir : que sa fille Carmel, enfant de huit ans rêveuse et étrange, vienne à disparaître, d'autant plus que celle-ci a une fâcheuse tendance à s'égarer à tout bout de champ. Et son pire cauchemar ne tarde pas à se réaliser. Un samedi matin brumeux, alors que mère et fille sont à un festival local, Beth perd Carmel de vue dans la foule. L'instant d'après, la petite a disparu. Anéantie, Beth se lance alors dans une quête solitaire afin de retrouver sa fille. Peu importe ce que lui disent les autorités, elle n'en démord pas : elle sait que Carmel finira par revenir. Pendant ce temps, Carmel entreprend un bien étrange voyage qui va la conduire dans un endroit des plus inattendus où elle ne pourra compter que sur ses propres ressources. Elle s'efforcera de ne jamais oublier le visage de sa mère.

 

Mon avis :

 

La fille en rouge est un livre qui commence comme un thriller et qui, par son sujet, attrape très facilement le lecteur. On s’attache assez vite à Beth, maman séparée, qui vit seule avec fille de 8 ans, avec la crainte constante (voir l’obsession) de la perdre. La situation ne tarde pas à se produire un jour alors qu’elles sont de sortie à un festival de contes…

 

Racontée, en alternance, du point de vue de Carmel et sa maman, l’histoire donne un aperçu global de ce qu’elles vivent chacune de leur côté et la situation est loin d’être celle à laquelle on peut s’attendre dans ce genre de lecture. D’ailleurs, l’idée de lire un thriller s’évapore à mesure qu’on progresse.

D’un côté on est confronté à l’angoisse Beth, qui compte les jours, à sa culpabilité, les tentatives de reprendre le dessus, le travail de la police (succinctement), les relations avec son ex-mari, ses espoirs…

Et de l’autre, on suit en détail le cheminement de l’enfant avec ses ravisseurs Denis, le prédicateur, et sa femme Dorothy, dans une aventure qui l’a conduit jusqu’au Etats Unis, entre manipulation et surnaturel.

 

Carmel est une enfant rêveuse et maligne qui, malgré le scénario bien échafaudé de sa nouvelle famille, ne cesse de s’interroger. Dès le début, la volonté réconfortante de croire (même si cela semble peu probable) à des retrouvailles avec sa mère motive la lecture.

Kate Hamer ne construit pas essentiellement son roman sur l’enlèvent, mais choisit de conduire l’intrigue à travers deux histoires distinctes. Même s’il y a beaucoup d’intérêt à suivre ses deux fils conducteurs, la lecture se révèle au peu longuette par moment, car l’incertitude d’une fin heureuse s’effiloche sensiblement et apporte peu à peu un sentiment de frustration assez désagréable. Néanmoins, l’auteure arrive toujours à relancer l’intérêt et surtout à réveiller des émotions.

 

Plus qu’un simple thriller, La fille en rouge apparaît comme un livre sur la survie, facile à lire et surprenant dans son traitement.

 



05/10/2016
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