Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

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David Vann : Sukkwan Island

Sukkwan island  de David Vann    5/5 (28-11-2010)

 

 Sukkwan Island (199 pages) est sorti en poche le 25 août 2011 aux  Editions Gallmeister

 

 

 

J'aime un peu moins cette couverture poche, je préfère  la version grand format, mais bon, le texte reste le même. Alors si vous n'avez pas encore lu David Vann, essayez son premier roman !

 

 

 

 

L’histoire

 

Une île sauvage du sud de l'Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C'est dans ce décor que Jim décide d'emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d'échecs personnels, il voit là l'occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu'il connaît si mal. Mais la rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu'au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin.

 

 Mon avis :

 

Sukkwan Island est un livre effrayant et dérangeant. Un vrai coup de poing ! J'ai trouvé ce texte très dur : outre le fait d'être un huis clos glaçant (ce qui intensifie magistralement le suspense), les sentiments qui se dégagent des personnages  et l'histoire sont vraiment terribles !

 

D’entrée la tension est palpable et nous fait dire qu’une chose horrible arrive doucement. Pendant tout la lecture, le malaise est présent et on s’attend à chaque mot lu, à chaque page tournée, au drame ! et quand il arrive c’est le choc, l’horreur absolue. Construit en 2 parties (2 points de vue), la première monte crescendo pour ensuite aboutir, dans la seconde, à un déversement de folie et de souffrance, liées à la culpabilité du personnage.

 

J'ai apprécié ce premier roman même si la tension, la violence et la douleur qui se dégagent du récit font froid dans le dos. Je pense que la lecture est ici soit noire soit blanche, on aime ou on n’aime pas du tout, mais quoi que vous en pensiez, il vous marquera certainement. Ce n’est pas pour rien qu’il a été couronné par le prix Médicis étranger en 2010.

  

Il me tarde de  lire le nouveau David Vann : Désolations (304 pages) sorti le 25 août 2011 aux Editions Gallmeister

 

 



08/10/2011
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